Ancienne capitale impériale du Japon jusqu’en 1868, Kyoto présente près de 2000 temples, jardins ou sanctuaires... ce qui en fait une destination de plus en plus appréciée des visiteurs, chaque année plus nombreux. D’ailleurs, nous avions prévu de partir au Japon au mois d’avril, pour profiter de la période des cerisiers en fleurs, mais la personne qui nous a aidés à effectuer nos réservations en japonais nous avait fortement conseillé de décaler notre arrivée d’un mois, à cause de l’affluence de visiteurs... qui restent quand même très nombreux en mai ! Cela ne nous empêche pas de tomber une nouvelle fois amoureux de cette ville magique, heureux de partager ce bonheur avec Maël.
Attention, étape longue ! Le temps de savourer un bon thé vert, peut-être...
Comme à Kanazawa, nous habitons une petite maison, soulagement de nous poser un peu « chez nous » après des mois de vie nomade !
Et, incroyable, dès que nous passons la porte, nous avons l’impression d’entrer dans un double de notre appartement à Paris ! Avec des poutres sous le toit, des murs blancs, des encadrements en bois clair, des cloisons coulissantes... Maël s’approprie tout de suite le séjour, qui devient sa chambre le soir avec le futon déplié et un bel espace de chahut avec les tatamis au sol...
Bien que située dans un quartier assez touristique, la maison est un hâve de paix, un refuge. Et pour la toute première fois depuis le début du voyage, on a une vraie cuisine ! Aah, filets de poulet et purée de pommes de terre... Maël en rêvait depuis des mois !!
Nous avons visité beaucoup de temples, de jardins en 6 jours... voici un aperçu des sites que nous avons préférés.
Un après-midi de shogun et de ninja
Après le test du parquet rossignol, place aux aventures ninja !
Nanzen-ji
Au pied d’une colline en bordure de Kyoto, ce site très vaste regroupe un temple principal, très visité, et quatorze autres temples bouddhistes. A l’arrière, un acqueduc où des couples viennent se faire photographier. En grimpant dans la colline, on se retrouve seuls et on arrive à un petit sanctuaire shintô, avec une cascade sacrée.
Kinkaku-ji, le Pavillon d’Or
Édifié au XIVe siècle, ce pavillon était à l’origine une villa privée du shogun, destinée à démontrer la puissance de la ville impériale.
Transformé ensuite en temple zen, ayant subit plusieurs incendies mais toujours reconstruit à l’identique, ce temple est un des trésors du Japon.
Les temples Ryoan-ji et Ninna-ji
Depuis le Kinkaju-ji, en passant par de petites rues calmes, on peut rejoindre le Ryoan-ji, un autre temple au très célèbre jardin de pierres, et le grand temple Ninna-ji.
Petit extrait des prières hypnotiques,
Une forêt de bambous et des singes sur une montagne
Là bambouseraie d’Arashiyama : une impressionnante balade au cœur d’une forêt de bambous qui semblent vouloir atteindre le ciel. Il faut juste faire abstraction des milliers de visiteurs !
Juste avant d’arriver à la bambouseraie, nous faisons halte dans un temple très fréquenté par les étudiants : ils y déposent des offrandes pour réussir aux examens, découvrent des conseils donnés par des petits papiers tirés au sort...
Mais cette petite montagne est surtout connue pour abriter des centaines de singes, qu’on peut facilement observer - voire même nourrir. Il faut juste être un peu prudent, surtout quand il y a des petits... les mères sont vigilantes !
Ce soir, pour varier les plaisirs, nous décidons de profiter un peu de la modernité à Kyoto, en passant une soirée dans un immeuble entier dédié aux jeux : jeux vidéo, d’arcade etc...
Le temple Funda-in
Le Funda-in est un petit bijou, au sud-est de Kyoto, non loin du célèbre temple Fushimi Inari et ses milliers de « torii » rouges.
Fushimi Inari
Pour notre dernière journée de visite, après le Funda-in, nous partons à la rencontre d’un site extraordinaire, constitué d’un grand temple à l’entrée, puis d’une allée grimpant dans la montagne, bordée de milliers de « torii » rouges et noirs.
Beaucoup de visiteurs au début de la montée, mais au bout de 20 mn de marche, seuls les plus motivés continuent, pour atteindre le sommet presque 1 h plus tard...
Ces retrouvailles avec Kyoto, ces découvertes, nous laissent éblouis et, bien que les visiteurs soient très nombreux (mais en choisissant bien son heure, on arrive à éviter le pire !), l’atmosphère magique et le raffinement des lieux sacrés nous imprègnent fortement. Et donnent aussi envie de mieux connaître le bouddhisme, le zen, la méditation... à garder en tête lors du retour à la trépidante vie parisienne !