Première nuit en camping sauvage. Alors que nous sommes à la recherche d’un lieu où se poser, la voiture casse sur un nid de poule un bout de garde-boue. Nous décidons de nous arrêter sur un terrain communal à l’abri, alors que la pluie et le vent se lèvent.
Après un montage hasardeux et de traviole, ainsi qu’un repas sous la pluie, nous nous installons pour dormir, mais bientôt perturbés par la pluie croissant en débit, et un vent fort.
Inquiet de par le montage de la tente, nous rentrons finalement nos affaires dans la voiture, et réaménageons à la hâte la voiture pour y dormir à deux ( chose impossible vu la quantité de bazar ).
À peine nous avons terminé et avons éteint qu’une voiture arrive sur le parking. L’occupant, en fumant fenêtres fermés et en regardant un match de foot sur son téléphone, passe le temps. Il éteint néanmoins et sa cigarette et son téléphone à chaque voiture qui passe, semblant toutefois ignorer notre présence.
Charlotte inquiète, décide de partir du parking, abandonnant notre tente, dès qu’une deuxième voiture le rejoint. Nous cherchons alors un parking où dormir, bon an mal an.
Sur ledit parking, vers 00h, nous sommes rejoint par une voiture, qui reste la à fumer, moteur tournant, garés à quelques mètres de nous et nous regardant parfois.
Nous décidons de repartir une deuxième fois, cette fois ci en s’arrêtant en plein centre ville, où nous nous assoupissons, de fatigue.
Le lendemain, on retrouvera notre tente, indemne.