Nathalie Machon : "Durant ces deux mois, la végétation a repris ses droits dans les espaces publics. Cela ne signifie pas qu’il y a eu une plus grande diversité d’espèces, mais que celles déjà en place ont été beaucoup plus visibles que d'habitude car elles n’ont pas été coupées.
Concernant la faune, nous avons vu certains animaux sauvages profiter
du ralentissement soudain des activités humaines pour s’aventurer dans
les villes : des chevreuils dans les jardins privés, des sangliers sur
la croisette à Cannes, des dauphins dans les ports italiens, des
baleines dans les calanques de Marseille, des phoques sur les plages de
Dunkerque, etc. Si les animaux ont été plus visibles qu’à l’ordinaire,
je ne crois pas, en revanche, que l'impact du confinement a été fort sur
leur population car il a été trop bref. "
Je rentre à la maison, en Belgique : j'ai besoin de poursuivre l'enquête, mais je ne sais pas sur quelle piste chercher. On se tient au courant !