Après le Koyasan, le trajet en voiture vers Shikoku nous fait traverser Osaka, 3e grande ville du Japon, par un dédale de voies rapides aériennes. Nous survolons des quartiers entiers de grattes-ciel, un immense port industriel hérissé de grues et de tours de raffineries, et un entrelacs de routes... Contraste maximum avec la sérénité du Koyasan !
Tadao Ando à Awaji
Sur la route, nous faisons une pause sur l’ile d’Awaji pour découvrir une œuvre de Tadao Ando, architecte autodidacte devenu une star internationale. Le site Awaji Yume Butai est un immense complexe comprenant, entre autres, un centre de conférences, un hôtel, une chapelle, un mémorial aux victimes du tremblement de terre de 1995. Le style très graphique et structuré de Tadao Ando est bien reconnaissable...
Kochi
Notre séjour sur Shikoku commence par la ville de Kochi, située sur la côte sud-est de Shikoku, sur l’océan Pacifique. Une plage de sable gris, une grotte impressionnante, des temples, un château... petite visite de la région !
Le temple Chikurin-ji, lui aussi, est situé sur une colline surplombant Kochi.
Ce temple, fondé au VIIIe siècle, fait partie du pèlerinage de Shikoku, qui consiste à rallier 88 temples bouddhistes répartis sur toute l’ile. Ce chemin avait été effectué par Kobo Daishi, natif de l’ile, lors de sa recherche spirituelle, et c’est devenu un itinéraire fréquenté par de nombreux pèlerins, depuis plus d’un millénaire.
Une sorte de chemin de Compostelle japonais, long d’environ 1300 km, qui peut se parcourir à pieds (pour les puristes), en vélo (pour les sportifs), en voiture (pour tous les autres).
Non loin de Kochi, on peut visiter la grande grotte calcaire de Ryugado, découverte à 1931 par un instituteur, et qui est devenue un site incontournable de la région.
Une autre balade nous emmène au bord de l’océan Pacifique, dans le parc de Katsurahama.
La plage de Katsurahama, bordée de sable gris, avec de forts courants qui interdisent la baignade.
Au-dessus du parc trône la statue de Sakamoto Ryoma, figure historique populaire : vers 1850, il a contribué à redonner le pouvoir à l’empereur, après deux siècles de féodalité et de domination des shoguns.