Réveil tout en douceur, bercés par le bruit des vagues et dans les bras de ma copine. On prend un dernier petit-déjeuner face à la mer, savourant chaque gorgée de café les pieds dans le sable.
La plage est presque vide ce matin, le soleil encore bas sur l’horizon… c’est paisible, sa parrait même irréel.
On décide de se baigner une dernière fois, comme pour dire au revoir à ce petit coin de paradis. L’eau est toujours aussi claire, toujours aussi chaude. On traîne un peu, on prend notre temps, on regarde la mer comme si on voulait en garder chaque détail en mémoire.
Puis vient le moment de repartir. On charge la voiture, un peu à contrecœur, les cheveux encore mouillés et l’esprit un peu ailleurs. Mahahual nous a offert une parenthèse parfaite. Maintenant, on laisse la côte derrière nous pour retrouver les routes bordées de jungle et continuer notre aventure vers l’intérieur du Yucatán.
J’aurais pu rester là une semaine entière. Il y a une vraie douceur à Mahahual. Ce matin-là, je l’ai savouré à 100 %. Partir n’était pas facile.