Avant de prendre l'avion pour Siem Reap, on me donne une pastille à coller sur mon tee-shirt et je comprends, par la suite, qu'il s'agit d'un repère pour ceux qui vont à Siem Reap car le vol n'est pas direct et l'avion fait une halte à Phnom-Penh pour prendre d'autres voyageurs. Après environ 4h00 de vol, j'arrive à l'aéroport international de Siem Reap. Pour le visa, la carte de crédit n'étant pas acceptée je retire mes premiers dollars sur place. Je demande 100 dollars en pensant avoir un peu d'espèces et là, je me retrouve avec un seul billet. ?
Après avoir passé tous les contrôles, je récupère mes sacs et je trouve, sans difficulté, un taxi pour m'amener directement à mon hôtel. Malgré la barrière de la langue, j'arrive à discuter un petit peu avec le chauffeur et je comprends très vite qu'il aimerait que je le fasse travailler en le choisissant comme taxi pour visiter Angkor. Mais n'ayant pas encore vraiment décidé ni quand ni comment j'allais organiser cette visite, je décline gentiment sa proposition. Arrivée à mon hôtel et malgré la chaleur, je décide de ne pas prendre la climatisation (en supplément) mais une piscine n'aurais pas été de refus !
Je ne suis restée que deux semaines à Siem Reap et pourtant, d'un côté, j'ai l'impression d'y être restée des mois et, d'un autre côté, je trouve que c'est vraiment passé trop vite ! Les deux premiers jours sont un peu difficiles, je ne sais pas trop où aller ni même où acheter à manger. Je profite surtout d'avancer sur mon blog. La chaleur est pesante et je ne ressens pas la faim. Je mange peu mais bois beaucoup d'eau (entre 2 et 3 litres/jour).
L'hôtel que j'ai choisi pour y passer 4 nuits n'est pas si bien placé que ça (je m'en rend compte par la suite) et sans piscine le lieu n'est pas confortable avec la chaleur qu'il fait. Le troisième jour, je prends la décision de louer un vélo et de partir un peu au hasard découvrir les alentours hors de la ville. D'un coup, je me sens mieux et le voyage commence réellement.
Au début, je roule sur la route mais je m’aperçois très vite qu'un chemin en terre longe cette même route et, pour être encore plus proche des petites habitations, je choisis de poursuivre ma balade sur ce chemin. Je croise pleins d'écoliers sur leur vélo et je vois des enfants jouer devant leur maison. Ils me disent "bonjour" avec de grands sourires et une petite fille commence même à courir derrière mon vélo. Je m'arrête. Surprise, elle fait demi tour pour rejoindre son frère. Je crois bien qu'elle ne s'attendait pas à ce que je m'arrête. Un peu timidement, elle me fait signe de la main et je repars.
Je me rends au village flottant et je continue jusqu'à la montagne, quelques kilomètres plus loin, avant de revenir vers le centre de Siem Reap. Je n'ai pas fait le lac Tonle Sap pourtant très connu et assez touristique car ce qui me plaît d'avantage, c'est juste me balader dans les rues à vélo et voir les gens vivre tout simplement.
Pendant mon séjour à Siem Reap j'ai également passée une deuxième journée à vélo durant laquelle je me suis baladé un peu dans la ville. Je me rend au jardin royal. Plus j'avance sous les arbres qui borde le jardin plus un brouhaha se fait entendre. J'observe et comprend très vite en levant un peu la tête qu'il se passe quelque chose là-haut. Regardez bien les photos vous risquerai d'être surpris.
Oui ce sont bien des dizaines et des dizaines de chauves-souris que vous voyez ! Je reste là un moment a essayer de les photographier. Elles sont immenses et ne sont pas comme ont à l'habitude de les voir en France.
Une visite gratuite peut se faire à "Artisans d'Angkor" qui est une entreprise sociale cambodgienne dont la mission est de créer des opportunités d'emplois pour les jeunes Cambodgiens défavorisés issus des milieux ruraux tout en participant à la renaissance des savoir-faire traditionnels de l'artisanat khmer. J'ai de la chance car au moment de ma visite je tombe sur un guide français et je décide donc de suivre le petit groupe de touristes dont il a la charge.
Le guide explique qu'il existe plusieurs niveau d'apprentissage et dans chaque niveau il y a une statue différente. Les travailleurs que l'on voit par la suite sur les photos sont, eux, employés et rémunérés.
La plupart des personnes qui viennent pour l'apprentissage ou qui travailles ici sont sourds et/ou mués c'est pourquoi il existe une pancarte avec le language des signes, pour aider à la communication.
Après la visite, un magasin met en vente toutes les créations réalisées dans les ateliers. Les photos sont interdites aux niveaux des plus belles pièces mais ça je l'ai vu qu'après.
Le soir je décide de rejoindre Winn, un cambodgien que j'ai rencontré la veille dans le bar "Yolo Bar" dans lequel il travaille. Il est le DJ et quelques soirs, quand il ne mixe pas il chante ou distribue des tracts pour faire venir le plus de monde possible. Ce soir là je rencontre des françaises et on passe la soirée ensemble. Un moment vraiment sympa !
Pub street c'est vraiment un lieu que j'adore. J'aime la nature et les grands espaces mais un peu de foule et de fêtes de temps en temps ça ne me déplait pas non plus. On peu y trouver des tas de restaurants, des marchands de glaces, des centres de massages, des bars. Les restaurants sont ouverts sur la rue et chacuns ont leur propre musique alors je vous raconte pas le mélange que ça fait quand vous marcher dans l'allée ! Il y a même un bâtiment où l'on peut admirer des combats de catchs. Depuis "Yolo Bar" qui est un roof top on peut voir les catcheurs faire le show, car tout le bâtiment est vitrée.
Ci-dessous et un peu en vrac, les photos de mes premiers jours à Siem Reap que j'ai photographié avec mon téléphone.