Dubaï reste une ville à part. Elle mélange modernité extrême et traditions du désert. J’y suis resté une semaine. J’ai voulu tout explorer, tout découvrir. Résultat : j’ai eu chaud, j’ai eu des surprises, et j’ai eu envie de revenir dès le lendemain du départ.
Voici mes lieux préférés à Dubaï. Des endroits que je recommande à tous ceux qui veulent découvrir cette ville unique, même pour un court séjour.
Difficile d’ignorer la Burj Khalifa. Cette tour dépasse tout ce que j’ai vu ailleurs. Elle domine la ville avec ses 828 mètres. Rien que son ombre impressionne. Je suis monté jusqu’au 124e étage. Le trajet en ascenseur a duré quelques secondes, mais mes oreilles ont eu le temps de se boucher trois fois.
En haut, la vue offre un panorama à 360 degrés. D’un côté, le désert à perte de vue. De l’autre, la mer turquoise et les gratte-ciels de la Marina. La ville semble sortir de nulle part.
Je suis resté presque une heure au sommet. J’ai observé les voitures minuscules, les fontaines qui dansaient en bas, et les touristes qui faisaient la queue pour une photo parfaite. Le coucher de soleil vu d’en haut crée un moment inoubliable. Le ciel devient rose, puis orange, puis violet.
Le Dubai Mall ressemble plus à une petite ville qu’à un centre commercial. On y trouve plus de 1 200 boutiques, un aquarium géant, une patinoire, une salle de jeux, des dizaines de restaurants, un cinéma, et même une cascade intérieure avec des statues de plongeurs.
J’ai commencé par visiter l’aquarium. Le tunnel sous-marin m’a permis de voir des requins et des raies de très près. J’ai ensuite déambulé dans les allées. Chaque zone possède une ambiance différente. À un moment, je suis tombé sur un coin dédié aux marques de luxe. Les vitrines semblaient faites pour être regardées, pas pour être touchées.
J’ai mangé dans un restaurant libanais avec vue sur les fontaines de Dubaï. Ces fontaines proposent un spectacle toutes les 30 minutes en soirée, avec de la musique et des jets d’eau synchronisés. Une belle pause entre deux découvertes.
À quelques kilomètres de la ville, le désert commence. J’ai choisi une excursion en fin d’après-midi. Le guide m’a récupéré à l’hôtel dans un 4x4. Direction les dunes rouges. Dès l’arrivée, le contraste m’a frappé. Plus de bruit. Plus de tours. Seulement du sable, du vent, et un ciel immense.
Le guide a conduit dans les dunes avec assurance. Le véhicule a glissé, monté, descendu, pivoté. Sensations garanties. J’ai ri, j’ai crié, et j’ai eu du sable dans les chaussures. Ensuite, nous avons observé le coucher de soleil depuis une dune. Aucun mot ne suffit pour décrire ce moment.
Après cela, nous avons rejoint un camp bédouin. On y a bu du thé, goûté des spécialités locales, et assisté à un spectacle de danse. L’atmosphère restait simple et chaleureuse. Une pause précieuse dans ce voyage très urbain.
La Marina m’a surpris par sa beauté et sa tranquillité. Ce quartier longe un canal artificiel bordé de gratte-ciels. On y trouve des cafés, des restaurants, des joggeurs, et beaucoup de yachts. J’y suis allé en fin de journée. L’air restait doux, les lumières des tours se reflétaient dans l’eau.
J’ai marché pendant presque deux heures, sans but précis. J’ai croisé des familles, des expatriés, des couples en promenade. L’ambiance restait détendue, loin de l’agitation du centre-ville.
J’ai terminé la balade par un dîner face à l’eau. J’ai choisi un petit restaurant indien. Le serveur venait de Goa. Nous avons discuté du pays, du travail à Dubaï, et des épices locales. Un moment simple et agréable.
Palm Jumeirah représente l’ambition et la démesure de Dubaï. C'est un des quartiers où l'immobilier est le plus cher, et de nombreuses agences immobilières vous le confirmeront : c'est un endroit réservé aux ultras riches. Une île artificielle visible depuis l’espace, construite en forme de palmier géant. Pour y accéder, j’ai pris le monorail. Ce petit train longe le tronc de l’île et offre une vue dégagée sur les hôtels de luxe et la mer.
À l’extrémité de l’île, j’ai visité l’hôtel Atlantis. Je n’y ai pas dormi (budget oblige), mais j’ai découvert l’aquarium "The Lost Chambers" et le parc aquatique. Beaucoup de familles avec enfants. L’endroit reste impressionnant. Tout semble pensé pour surprendre.
La plage de l’Atlantis donne une belle vue sur le Golfe Persique. L’eau reste chaude même en hiver. J’ai pris un moment pour me détendre et regarder les bateaux passer.
Le contraste entre la vieille ville et les quartiers modernes reste saisissant. À Deira, j’ai retrouvé des ruelles étroites, des souks animés, et des senteurs orientales. Le souk aux épices m’a enchanté. Les couleurs des étals, les odeurs de cannelle, de safran, de curry… tout invitait au voyage.
J’ai pris un abra, une petite embarcation en bois, pour traverser la Creek. La traversée a duré quelques minutes. Le bateau glissait doucement sur l’eau. Une pause dans le temps.
À Bastakiya, j’ai découvert des maisons traditionnelles avec tours à vent. J’ai bu un café aux dattes dans une cour intérieure. Le calme du lieu m’a permis de souffler. Cette partie de la ville m’a semblé plus vraie, plus humaine.
Dubaï fascine. Dubaï étonne. Elle joue avec les superlatifs. Tout semble possible. Parfois trop. Mais cette ville ne laisse personne indifférent.
J’ai aimé les contrastes : la folie de la Burj Khalifa et la sérénité du désert. Le luxe des hôtels et la simplicité des souks. Dubaï reste une ville de paradoxes, mais aussi une ville accueillante.
Je recommande ce voyage à ceux qui aiment l’architecture moderne, les expériences hors normes, et les découvertes culturelles. Il ne faut pas venir chercher l’authenticité partout, mais il faut venir avec curiosité. Dans ce cas, Dubaï a beaucoup à offrir.