Arrivé à Lerida depuis Barcelone, je comptais aller à 20 km de la, balarajoss, mais le destin en voulu autrement. 'Me voy a hacer pipi' plus cordialement normalement 'a Los Banos', est pas arrivé à l'oreille de la conductrice du bus,qui ainsi me libere de toute mes affaires, alors que je me liberais d'autre chose. Jesuis passé par l'étape énervé mais en fait ça ne marche pas mieux la communicatio et d'autant plus avec un castellian ne parlant pas anglais. Résultat, je décide de prendre le train pour retrouver mon sac. Je fais un peu la' manche', manque à cetteoccasion de me fighter avec les vigils de la gare (un des deux faisait vraiment deux mètres, j'ai pas trop cherché non plus mdr), pour finalement avoir un éclair de génie, gruger en escaladant les barrières le long de la voie. Le singe entourloupeur fait des siennes-evidemme't je ne recommande pas ce type de dispositif 'à la mano' comme me dit un chouette gadjo m'ayant vu en pleine action, après lui avoir expliqué ma situation auparavent dans la gare.
Grâce à dieu je ne suis pas contrôlé et récupère mon sac à dos, qui reste encore pour moi le meilleur compagnon de route en solitaire.
Courte visite des jardins de Saragosse, très jolie ville !
Train anouveau vers Ribaforada.
La c'est l'Espagne profonde, et je suis marqué par la simplicité et les sourires chaleureux que me partage des habitants a qui je demande de l'eau en arrivant. Deux heures de marche dans les champs en direction du parc Bardenas Reales. Deuxième nuit vraiment dehors, et première en température négative. Réchauffer les doigts, faut les bouger y'a pas mieux même si fait (très) mal. Le matin d'une belle journée m'encourage à prendre la route, je quitte rapidement le dernier village, pour grimper sur un plateau, au sommet duquel je pose mon sac, un bronze et prend des photos. Que de souvenirs dans ce qui reste de végétation rase élégante de la meditzrrannee. Je souffre car j'ai pris trop d'eau et d'aliment d'avance dans mon sac. Je balance de l'eau et des légumes, garde des fruits secs, des fruits et du jambons crus.
Ensuite vient la redescente de ce plateau, non sans effort car je risque le chemin abrupte, etm'insere ensuite dans un petit canyon. L'aventure et les sensations, avec le plaisir des paysages, et du silence, parfois comblé par l'harmonica et le yukulele.
Le lendemain, je marche 6 heures, comme la dernière journée, à travers le désert, sans préoccupations. Je fais ensuite le constat de mon manque de préparation mentale pour rester davantage dans le désert, car une fois ce' goal' du désert atteind, je perds un peu de l'erngie d'aller plus loin dans la découverte, et me laisse envahir par un sentiment de solitude difficile à gérer pour moi à ce moment là de mon périple.
Je continue alors, mais avec la perspective de voir des gens !