La plage d'Agios Prokopios se trouve juste au sud de la capitale, Chora. Des eaux turquoise, une belle plage de sable clair de 1 kilomètre de long, mais sans un centimètre d'ombre. L'idéal, si on n'est pas trop fan de l'insolation, est donc de louer un parasol à la journée (5/6 euros en juin, apparemment un euro de plus en juillet/août), ou bien s'installer sur les transats des cafés qui bordent la plage (ce qui coûte plus cher, puisqu'il faut consommer et qu'il y a toujours un moment dans la journée où on cède à l'appel du mojito. Les statistiques sont formelles.)
Tous les jours à 13 h, l'arrivée d'un ferry à Chora provoque des rouleaux et fait monter l'eau de plusieurs mètres sur la plage. C'est rigolo.
Au sud d'Agios Prokopios commence la plage d'Agia Anna. Un peu moins aménagée, avec plus d'ombre gratuite. Les eaux sont limpides, le sable brûlant et les nudistes nombreux.
Nous n'avons pas testé toutes les plages de Naxos (il faudrait toute une vie pour ça !), mais après notre randonnée pédestre, nous avons profité d'être véhiculés pour aller voir la plage de Lionas, tout à l'est de l'île. Notre carte nous vend bien l'endroit : plage de galets très reculée, pour personnes cherchant la tranquillité. Peu pressés de revenir aux stations balnéaires, on décide que oui, on cherche bien la tranquillité.
Pour situer un peu : on atteint Lionas par une route secondaire d'une quinzaine de kilomètres qui zigzague dans la montagne et qui ne dessert que Lionas. Il n'y a rien d'autre, pas un village, à part quelques carrières d'émeri et un vieux téléphérique qui surplombe la vallée, les équipements rouillés laissés tel quels, à l'abandon, un seau de cailloux encore accroché à quelques dizaines de mètres au-dessus du sol. On ne croise presque personne, la route est à flanc de montagne, on la partage avec les troupeaux de chèvres peu respectueux du Code de la route, et on croise les doigts pour ne pas qu'un gros rocher nous tombe sur le capot.
Non seulement la route est vraiment difficile, et en plus le temps commence à se gâter. Les nuages se forment juste au-dessus de nos têtes. Le vent souffle, il commence à faire froid, mais c'est un bien beau spectacle.
On voit enfin le bout de la route, c'est-à-dire le bout du monde. La route débouche sur un petit parking bordé de restaurants à droite, et en face la plage.
Une belle plage de galets entourée de falaises, très mignonne et effectivement peu fréquentée vu la température...