Pendant deux heures, nous enchainons les petits et grands galops sur les chemins sablonneux. Peu d'animaux sont au rendez-vous, mais nous pourrons tout de même nous approcher de prés d'une famille de zèbres et de kudus.
Cette balade est un échauffement avant l'aqua-poney !
Nous arrivons à l'écurie principale de la réserve, enlevons les selles et partons enfiler nos tenues de baignade.
C'est parti pour la séance d'aqua-poney !
Nous sautons donc sur nos chevaux et partons en direction du lac.
Et là surprise, pas besoin d'insister, les chevaux, ravis de piquer une tête vue la chaleur, rentrent tout seuls dans l'eau du lac.
Pour la direction par contre, on repassera, les chevaux nous entraînent tous vers les nénuphars qu'ils semblent vraiment apprécier.
L'eau étant profonde, ils nagent par moment et poussent fort sur les postérieurs pour remonter en surface. C'est impressionnant, on peut sentir toute leur puissance.
Ce n'est pas très stable non plus... et lorsqu'on a perdu l'équilibre, il est difficile de se rattraper à un cheval glissant.
Sylvie en fera les frais et rentrera à la nage, loin derrière sa monture. 2ème chute !
On a passé un bon moment, rigolo et rafraîchissant.
Après une petite sieste, nous partons en mini-bus en direction de la réserve d'Entabeni à la découverte de la biosphère du Waterberg.
A l'entrée de la réserve, nous changeons de véhicule et montons dans un gros pick up décapotable.
On nous demande de nous attacher... la ceinture de Yoyo étant cassée, le guide l'accroche à la voiture (espérons qu'on en soit pas obliger de quitter le véhicule en urgence!).
C'est parti pour quelques heures de game drive (comprendre safari en voiture) à la recherche des Big Five, tous présents dans le parc.
Sur le plateau, nous pouvons observer des gnous, des zèbres, différentes espèces d'antilopes et le gros roc, emblématique de la zone.
Les Big Five
On désigne par Big Five les cinq grands mammifères craints et respectés par les chasseurs d'autrefois : le lion, le buffle, le léopard, l'éléphant et le rhinocéros.
Aujourd'hui, le nom de Big Five est resté pour ces animaux dangereux que l'on shoot (tir) avec un appareil photo ;)
À l'exception du buffle, ces espèces animales sont très menacées depuis le xxe siècle.
Le véhicule emprunte un chemin de plus en plus pentu et escarpé !
On comprend pourquoi on nous a demandé de nous attacher, on se croirait dans une montagne russe !
Arrivé au fond de la réserve, le guide part à la recherche des rhinocéros. Il avance doucement, regarde dans toutes les directions et communique avec ces collègues sur les planques des animaux.
On parcourt de grandes prairies d'herbes vertes et bleutées en empruntant des chemins de sable orangé. On traverse également quelques rivières. Les couleurs sont très contrastées, c'est magnifiques. Avec les montagnes rouges et vertes tout autour, le paysage est digne d'un décor de Jurassic Park.
Les pintades, zèbres, antilopes ... sont très nombreux mais on ne voit toujours pas de rhino à l'horizon!
Après plus d'une heure de traque, nous tombons enfin sur un groupe de 3 rhinocéros blancs.
Chassés et tués pour leurs cornes, les rhinocéros sont en voix d'extinction.
Le prix d'une corne peut dépasser les 70 000 dollars. Les chinois l'utilisent notamment comme aphrodisiaque et les vietnamiens comme remède pour guérir du cancer !
Ces croyances farfelues, plus la destruction de leurs habitats, ont réduit drastiquement la population de rhinocéros ces dernières années.
Face à l'ampleur du phénomène, les parcs nationaux sud-africains ont pris des mesures radicales en créant une "unité de combat contre le braconnage des rhinocéros".
D'autres pays, comme le Zimbabwe ont choisi de couper, de manière préventive, les cornes des rhinos.
Triste d'en arriver là :/
Nous sommes ravis de pouvoir observer ces énormes mammifères pendant de longues minutes. Ils s'amusent tranquillement au milieu de la plaine, entourés de zèbres.
Nous partons ensuite à la recherche d'un second Big Five, le roi de la jungle... que nous ne trouverons pas ! C'est ça aussi les safaris, certains animaux sont plus timides que d'autres et vue la hauteur des herbes, il est facile pour eux de se dissimuler.
Les girafes par contre avec leur long coup sont faciles à repérer.
Les phacochères, très peureux, sont marrants à observer : leurs queues se dressent lorsqu'ils partent en courant... ça leur donne un petit côté bêta...
Avant de rentrer, on tombe sur une famille d'hippos qui profite d'un petit lac. Les hippos peuvent rester plus de 8 minutes sous l'eau, mais là, ils sont nombreux et d'humeur à se laisser regarder. Un jeune saute maladroitement au dessus de ses parents. Ce moment clôture bien le safari.
On en a pris plein les yeux, c'était super.
Il est temps de remonter (via la route de la mort) puis de reprendre le mini-bus pour rentrer, de nuit, au camp.
On mangera rapidement et il sera l'heure d'aller dormir, satisfaites de notre journée.
