Un petit-déjeuner de cheval au restaurant "Ore", dans la première cour du château, nous a permis d'obtenir un billet coupe-file et de foncer dans la course sans faire la queue. Le château est plus petit que dans mon souvenir, mais tout à fait bien conservé et doré. Une partie du château a quand même été squattée par Napoléon après la Révolution, exposant moult tableaux de batailles, avec des équidés bien sûr, ceux-ci tenant la permanence des représentations de batailles depuis Clovis. Passage entre la Petite et la Grande Ecurie royales puis avalage d'escargots, verre de Bordeaux et salades dans une brasserie : nous voici bien en France.
S'arrêter, se poser, garder le plus longtemps possible l'énergie post-voyage, faire le bilan :
- Transports aller : 225,42 euros, 32h37 (sans compter l'hébergement aux étapes)
- Vol retour : 177,69 euros, 4h35 (sans compter l'escale à Bucarest - ville non visitée)
- Préférence : les fresques et mosaïques dans les petits églises en Bulgarie et à Istanbul
- Antipathie : le bus de nuit Budapest-Sofia qui n'était pas du tout fait pour dormir
Voici la fin d'un voyage de deux semaines "à l'ancienne" (comme je l'entends : lent et avec des étapes) qui a permis d'évoluer avec fluidité entre les cultures, les histoires, les paysages, les gastronomies, les langues jusqu'en Turquie. Dans mon élan, je rêvais vaguement à un tour de la Mer Noire, mais la nécessité de retourner faire bouillir la marmite et je dois l'avouer la fatigue ont plaidé contre. Je n'exclus pas de repartir dans les mêmes conditions (ou à poney).