Enfin le grand départ

Nous avons passé l'écluse de 11h, on aurait dit que le bateau ne voulait pas partir car il se met en travers dans l'écluse. Que ce bateau est capricieux. Nous nous arrêtons manger sur bouée à Trihiguier et réparons le GPS car plus rien. Ouf c'est juste une soudure qui a lâché. Le vent nous porte vers Piriac alors nous allons passé la nuit la bas et nous rencontrons Jacques et Catherine amis de Foleux.  Le 1er Aout grand départ le vent est la très présent ainsi que pendant la nuit. Nous faisons des quarts, j'appréhendais la nuit mais ce n'est pas désagréable de voir les étoiles et être au milieu de l’océan.. Le seul problème c'est mon mal de mer. Le 2 août  pas de vent alors moteur et génois toute la journée. Nous rencontrons un bateau qui se rapproche de nous, c'est un couple avec leur deux petits qui partent pour un an naviguer 'Joietitude'  alors nous mettons à discuter .Je passe beaucoup de temps au lit, marre de nourrir les poissons .Le lendemain idem pas de vent, ce n'est pas ce qui était prévu. Le lendemain enfin je retrouve la forme, je suis amarinée comme disent les marins. Alors cuisine pain perdue. Mais dans la nuit du 3 au 4 août , je prends mon quart à 3h du matin,, toujours moteur et soudain un bruit anormal et la bateau avance plus. Peut être nous nous sommes pris un filet dérivant. je réveille Marcel. Il analyse la situation. et plonge non dans l’eau mais dans le moteur, diagnostique du capitaine l'inverseur. Qu'avons nous fait à Carolau3 pour nous créer encore une panne. Solution d'urgence mettre le moteur annexe derrière le bateau mais pas évident de bricoler en pleine nuit. Moi ça me fait peur de  voir Marcel se pencher malgré qu'il a son gilet. Il n'y arrive pas alors nous décidons d'attendre le levée du jour. Avec grande surprise  nous nous apercevons que nous avons un clandestin, un petit oiseau noir avec nous. Que faire de lui la est la question, et bien nous le relâchons. Nous avançons  d'un mille par 2h30.Nous sommes pas prêt de voir la cote.Marcel essai toutes les solution pour avancer, il gonfle l'annexe et met notre gros moteur dessus mais génial il refuse de démarrer  Houf enfin la cote mais sans vent; il va falloir trouver une solution. J'en peu plus alors nous envoyons un message PAN PAN à la VHS,. Ce n'est  pas un voilier qui nous répond mais l'EPE c'est a dire l’équivalent à la SNSM de chez nous.  Alors ils arrivent un peu après et nous remorque au port  de VIVEIRO un charmant petit port.  La facture est un peu douloureuse ça réduit un peu le budget du voyage. Nous avons au moins un peu de chance car c'est un petit port très sympathique et le maître de port  fait tout pour nous trouver un réparateur. De plus dans le port les autres plaisanciers sont tous la pour nous aider, il y à vraiment une très bonne entraide . Maintenant nous attendons le réparateur afin qu'il démonte et répare l'inverseur. Donc nous restons un peu à VIVEIRO