Après le petit-déjeuner, je pars chercher le ravito pour midi pendant que Pierre file chez le réparateur. Il fait environ 3°, mais le soleil est rayonnant. En 20 mn, la roue est réparée, la journée s’annonce bien. Nous décidons de raccourcir un peu pour arriver plus rapidement au Mont-Saint-Michel. Las, la roue nouvellement réparée semble déjà dégonflée. 1ère pause à une station service pour regonfler. Peine perdue, force est de constater quelques kilomètres plus tard qu’il y a bien à nouveau une crevaison… sur la roue qui vient d’être réparée. Après une nouvelle pause regonflage à la pompe, nous atteignons tant bien que mal Saint-Hilaire-du-Harcouët où Pierre peut effectuer la réparation et bénéficier du compresseur d’un gentil garagiste.
Un petit café pour nous remettre de nos émotions
et nous nous engageons sur la piste verte qui mène au Mont-Saint-Michel. Malgré
le vent de face et les ondées passagères, cette piste bordée de pâturages et de
cours d’eau est extrêmement agréable et nous pédalons avec enthousiasme. Plus nous approchons du Mont, plus le vent
forcit. Pique-nique vite expédié à Pontaubault.
Puis nous empruntons des routes de campagne. Le Mont est enfin en vue, le paysage est magnifique malgré le mauvais temps. Nous n’avons hélas pas le temps de nous attarder, le train ne nous attendra pas si nous voulons être à Saint-Malo en fin d’après-midi. Nous poursuivons jusqu’à Pontorson pour rejoindre la gare.