5:35 h – Atterrissage à Viru-Viru, l’aéroport de Santa Cruz de la Sierra. Formalités d’entrée et récupération de mon bagage se passent rapidement. Me voici maintenant dans l’aérogare.
Je n’aurai ma chambre disponible à l’hôtel qu’à partir de midi, autant commencer à prendre mes marques ici. Un tour de curiosité de l’aéroport pas très grand s’impose. Première recherche bureau de change ou distributeur. Il me faut de la monnaie locale.
Tourner, virer, faire le curieux, observer la population, même dans un aéroport pas immense occupe. Il est temps de rejoindre l'hôtel. J'opte pour le taxi plutôt que le microbus, très bon marché, mais qui me semble nécessiter un peu d'initiation.
17 km séparent l'aéroport de l'hôtel qui se trouve en centre ville. Dans une circulation très dense, le chauffeur, très sympathique au demeurant, se livre à un véritable gymkhana. Voitures lentes, piétons engagés sur les passages, toute la panoplie y passe, "Garez-vous", plus vrai encore "planquez-vous", le voilà. Moins de 35 minutes pour faire le trajet. tout en me tenant la conversation et en ayant assassiné personne. Champion du monde !
Possession des locaux prise pour les 2 jours, je vais visiter le quartier. Il fait 31°. A peine cinq minutes de marche pour me retrouver sur la place du 24 septembre et au pied de la cathédrale. Place vraiment splendide et quelle fraicheur. Tout de suite je m'y sens bien. Tout autour à l'ombre sont installées des tables jeux d'échecs et beaucoup sont occupées par les joueurs.
Autrefois, il y a encore une quinzaine d'années m'a-t-on dit, dans ses arbres et en toute liberté, y vivaient encore des paresseux. Ce devait être extraordinaire, ces animaux en pleine ville. Le maire de l'époque afin d'éviter les accidents les a fait transférer dans un parc zoologique. Maintenant ce sont les pigeons qui ont envahi la place.