Vous l'avez deviné. Probleme de photos. La technologie... bon... on continue avec celles des potos
La nuit et tombée depuis longtemps sur Bucarest lorsque, petit a petit, les silhouettes des passagers du car Buca-Thessaloniki approchent de la gare routière; C'est toujours la même question lors de ces départs nocturnes. Ou vont ils, chacun d'entre eux. Certainq ont des bagages, d'autres non. le car part pour plus de 1500km. Certains vont rouler avec moi jusqu'au lever du soleil et d'autre descendrons parfois au milieu de nul part, a la frontière roumaine, bulgare ou sur une aire de repos grecque. Plus l'horaire approche, plus le groupe se resserre autour de la porte. Ce n'est pas une gare ferroviaire avec ces milliers de voyageurs. Nous ne sommes qu'une trentaine et comme à chaque fois, une certaine proximité se créer entre les postulant a l'embarquement. Des petites phrases de politesse, des blagues sur le moyen de transport et des cigarettes s'échangent. Le chauffeur est surement en train de manger mais personne de s'en soucis, nous partirons bien à l'heure. La traversée de la Bulgarie se fait sans encombre. Mon passeport est resté sur mes genoux. Le douanier a zappé mon contrôle de 3h du mat. Les pauses se font toutes les 4h environs. 10 minutes d'arrêt!!! Toujours le même balais des petites vessies, des fumeurs et des cuisses engourdies. La route continue et laisse les premier rayons du soleil balayer les grands drapeaux grecques surplombant les hautes collines. 8H du matin, le vent est chaux, l'autoroute s'engouffre dans les vallées, les une après les autres. Des arbustes chétifs, des moutons et de rares fermes à perte de vue... jusqu'à Thessaloniki. Première impression de la Grèce? Chaud!. Les ruines antiques côtoient les nombreux bars et restaurants. Une ville dynamiques et méditerranéenne ou les gens, enfants compris, profitent de la nuit pour investir la jetée. Les librairies éphémères font face à la mer et au Super tankers au loin. Je rejoins Elephteria et une amie avec qui nous passons la soirée. Cette première rencontre me donne un premier point de vue sur la vie en Grèce. Nous passons toute la nuit a déambuler et à parler de tout. du couchsurfing, des voyages et des grecques. Insouciants selon t elle. La vie semble paisible mais elle est dur. L'emploi, le logement, les salaires. C'est une jeune femme de 30 ans désabusée qui m'explique ses dix dernières années. La Grèce a une Histoire mais doit se battre pour son avenir.
Après une rapide traversée en ferry ( moyen de transport que je vais apprendre connaître par cœur en Grece) c'est vers 22h le 14 JUIN que je débarque sur Limnos. L'annexe me mène jusqu'à une silhouette flottant dans la nuit. Le PARWANIS. Je découvre un petit groupe , 6 verres, des glaçons et une bouteille de Ouzo. EMBARQUEMENT!