La vie à San Juan

Publiée le 04/08/2017
Une petite description de la ville que nous avons decouverte pendant notre premier week-end et de la vie ici.

Une rue de San Juan
Les locaux de l'association
Le front de mer

Retour des nouvelles ! Elles ont un peu tardé le temps que nous nous installions bien et à cause de quelques soucis au cyber café de San Juan del Sur. 


L'école étant fermée le week-end, nous en avons profité pour découvrir un peu la ville et ses environs. Pour décrire notre ville d'accueil au Nicaragua, il faut d'abord parler des rues animées, tantôt pavées, tantôt bétonnées, tantôt toujours en terre battue : pour y circuler, sachez que les voitures sont prioritaires sur les piétons et aussi que certains automobilistes n'ont rien à envier à aux conducteurs parisiens en retard au travail quant à l'usage du Klaxon. Dans les rues, les chiens errants se comptent par dizaines et vivent de déchets des multiples commerces et d'eau fraîche trouvée dans les trous de la chaussée. Le stationnement y est plutôt aléatoire, les véhicules font donc régulièrement des pauses pour dépasser une voiture arrêtée pour une livraison ou un chargement de surf. Cependant, la circulation reste assez fluide, car les voitures sont un peu moins nombreuses que les deux roues. Nous nous étonnons déjà presque plus des fils électriques à portée de main en hauteur sur les trottoirs, ni des vélos et des motos transportant plus de Nicas que  personne en France n'aurait pu l'imaginer, ni de la perruche encagée que nous trouvons sur le chemin qui paraît saluer les passants dans un mélange subtil entre le "Holà" et le cri d'un animal encore inconnu. Sur la plage, les volleyeurs attirent les enfants qui travaillent et qui jouent sur le front de mer, les parties se finissent donc souvent avec deux fois plus de joueurs qu'au départ. Après une petite partie, nous apprécions la fraîcheur relative de l'eau, malgré une concentration en sel qui ferait passer l'océan Atlantique pour de l'eau presque potable. Les vagues, hautes et puissantes, font la réputation mondiale de "Ville du surf" de San Juan del Sur. 

Les habitations et hôtels accueillant les amateurs de surf ne comportent presque toutes qu'un étage, les grosses constructions semblent réservées aux collines fortement boisées de part et d'autre de la plage, au Nord et au Sud de la ville.

La vie ici est de premier abord assez perturbante lorsque l'on a quitté il y peu sa routine angevine. Le plus difficile était de s'habituer à boire exclusivement l'eau en bouteille, la moindre erreur ne pardonne pas et vous accélère le transit pendant au moins deux jours ! Les Nicaraguayens utilisent énormément le riz pour accompagner des repas qui ne comptent que le plat principal. L'humidité ambiante impose deux douches quotidiennes et la chaleur rend vraiment nécessaire le ventilateur pendant la nuit. Nous ne souffrons pas trop des moustiques, relativement petits et discrets finalement, les protections ne sont pas indispensables.

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