Bien sûr en compagnie d'Artur, mon chauffeur, mon traducteur, mon complice. La Lada est au garage. Pas suffisamment fiable pour démarrer dans les côtes (elle préfère les descentes). Il a fait une affaire avec une grosse berline un peu fracassée, pour la modeste somme de 700 euros. Le pare-brise est aussi étoilé que celui de la Lada, mais il y a du chauffage et je peux ouvrir la fenêtre. Comme professeur d'anglais, Artur a été embauché à l'université. Il enseigne l'arménien à des étudiants venus d'Afrique, d'Inde, d'Algérie... pour étudier la médecine en Arménie ( ceux qui décrocheront un diplôme viendront sans doute s'occuper de nous en France, ils ne devraient pas nous coûter trop cher). La ravissante algérienne qui fait ses études d'infirmière lui plaît beaucoup.
Une catastrophe qui n'en n'est pas vraiment une lorsqu'on a survécu à une guerre très meurtrière. Aucune des blanches venue de France n'a survécu, au grand désespoir de ces éleveurs pour qui les animaux sont l'essentiel de leur vie (avec les plantes, les arbres, la terre ...). Ils ont tout fait pour sauver leurs princesses, mais le ténia les a rongé de l'intérieur. Bizarrement aucune brebis locale ne l'a attrapé. Elles étaient pourtant mélangées.
C'est là que va avoir lieu samedi à 19h la première de notre film. J'ai du mal à le croire. Il y'a un an, tout juste , je débarquais à Gyumri sans rien connaître de la ville.
Magnifique reportage pour cette dernière visite , très touchant que tu nous donnes des nouvelles de toutes les familles , et des blanches , pas facile avec la vie qui n epargne personne, mais où la vie continue encore et toujours.
Merci Nicole pour nous partager avec toute ton humanité ces parcours de vie , courageuse tu es.
Le courage qui est le " coeur en action" et du cœur tu n en manques pas.
Ce dernier voyage dans les fermes est très touchant , ce retour sur les lieux de tournage , les nouvelles de chacun et de leur ferme , merci.
Bonne chance pour la projection on sera avec vous tous.
Bises format géant 🥰🥰🥰