Elle attendait ca depuis son entretien, c'est maintenant officiel. Laura a trouvé un travail à la maison de la famille. Il s'agit d'un organisme communautaire, un lieu d'entraide, d'échange et de plaisir. Sa mission première est de valoriser, de soutenir les parents dans leur rôle parental et ainsi que la reconnaissance, le partage et l'enrichissement de l'expérience parentale à travers des actions préventives et éducatives. Bref, le job qui lui va comme un gant. Le seul hic...il faut qu'on trouve absolument une place pour Esteban pour Septembre...En attendant c'est télétravail et job l'après midi.
La neige a bien bien fondu, le soleil printanier y est pour beaucoup... Et ca fait du bien au moral.. L'herbe est visible dans notre petit jardin...Nous commençons à réfléchir pour l'aménager...faire un petit potager, salon de jardon en palette...et bien sur terrain de foot pour Esteban qui a déjà envoyé le ballon...chez les voisins...
Et pourquoi pas profiter du soleil et sortir notre matelas...le faire prendre l'air...voila une riche idée. Alors pour être transparent, déjà pour le descendre, nous avons galéré...mais à 16h quand Laura me dit : "il faudrait rentrer le matelas..." Nous ne pensions pas autant transpirer...Difficile de le manipuler, de le faire passer dans l'escalier, il pèse une tonne et aucune prise...Au bout de 20 min, 2 kg de transpiration en moins, nous arrivons enfin à notre fin.
L'endroit semble bien connu de la population, jeunes et moins jeunes se donnent rendez-vous pour admirer le coucher de soleil. Certains apportent des bières, d'autres des sushis, certains marchent en famille sur la plage ou se posent en amoureux...C'est vrai que l'endroit est magnifique...Le fleuve est calme, la marré est basse, il n'y a quasiment pas de vent... On s'imagine vivre un bel instant, en méditant face à ce cadeau de la nature...Sans doute sans enfant, nous ferions ca...Mais avec Kirikou qui court partout (eh oui marré basse, donc plein de flaque d'eau, possibilité d'aller loin sur la plage et grimper sur les rocher...), l'instant n'est pas de tout repos...Qu'importe, nous les laissons courir, sauter dans les flaques, nous n'avons qu'une vie.