Dubrovnik

Publiée le 02/06/2024

Surprise sans surprise. Une foule compacte dans la vieille ville, mais des chemins de traverse, en particulier du côté du fort. Des musées très instructifs sur l'histoire de l'ex Yougoslavie . Le siège de Dubrovnik dans l'indifférence générale. Chris et les punaises de lit à l'auberge.

Je ne suis pas toute.seule.

L'auberge de jeunesse

Très bien située. Près de la station de bus, sur le port. Parcours tout à plat pour traîner la chariote. Tout est ouvert. Chris n'est pas là. Je cale la chariote n'importe où dans un casier disponible avant de partir faire un tour. Chris est un petit bonhomme exangue, squelettique, un visage vieilli prématurément. Il est adorable et j'ai pu réaliser sa charge de travail puisque je me suis installée pour 3 nuits. Après la première, des démangeaisons insupportables. En soulevant le surmatelas, j'ai compris. Il fallait faire avec, je n'allais pas les transporter avec moi ailleurs. La solution adoptée a marché. J'ai mis pendant 3 jours les mêmes vêtements et n'ai pas ouvert mon sac. Avant de repartir j'ai enfermé le tout dans des sacs plastiques bien serrés en attendant de trouver un congélateur (conseils d'hébergeurs spécialistes). La pharmacienne m'a bien aidée: Antihistaminique, pommade et essence de tea tree sur un mouchoir dans le lit. Enfin 3 jours de galère. Heureusement il y a les musées.

Chris s'arrache les cheveux. Tous les jours il passe l'appareil à vapeur, change toute les literies, mais les mœurs des voyageurs sont étranges :ils arrivent, se branchent sur la wifi et passent 2 jours au lit.

"Le musée de l'histoire rouge"

Juste à côté de l'auberge. Des reconstitions, des histoires de vie du quotidien de l'après guerre en Croatie. Une scénographie superbe.

Il y a même des musiques d'époque.

Il suffit de mettre les écouteurs

Le réfrigérateur et la machine à laver le linge

C'était vraiment exceptionnel dans les années 50. Chez nous aussi.

Les temps heureux

d'après les habitants de l'exyougoslavie

Et pourtant...

Il faut grimper dans la montagne pour le musée de la guerre de 91

Un ballet de taxis et de quads pour rejoindre le fort imprenable construit par Napoléon (ou un sous fiffre). Il a été le "théâtre" des événements de 91 lorsque Dubrovnik à été assiégée par l'armée yougoslave, apparemment sous le regard distant de l'OTAN (pourquoi se mêler des affaires des autres ? ). Dans le fort le musée et, juste à côté, un restaurant gastronomique où les places doivent être réservées à l'avance. Dans le musée de la guerre, il y a de la place. 5€ l'entrée. Je vous conseille de prendre le bus numéro 17 et de faire les 2km restant à pied. C'est magnifique.

Ça a pété de partout.

Sur terre et sur mer

Beaucoup cassé

La population piégée, car elle n'a pas soupçonné un instant que Dubrovnik, classée au patrimoine mondial, serait attaquée (attaquants, l'armée yougoslave essentiellement serbes et montenegrins). Il y a eu d'autres histoires comme ça depuis.

La vieille ville aujourd'hui fleuron de la Croatie

Où des milliers de personnes piétinent et des centaines de vendeurs attendent le client pour lui faire les poches.

Évidemment c'est très beau.

Les croates sont des bâtisseurs. Les blessures sont pansées et le touriste ne soupçonne pas le drame. vécu dans ce décor somptueux, mais dans le même temps la vieille ville a perdu son âme comme à Trogir et à Split.

Pourtant quelques traces de vie

Une vie qui ne doit pas être bien facile au milieu de cette cohue.

Sous le fort un petit coin plus tranquille

Certains se déshabillent pour plonger dans l'eau claire. Je regrette de ne pas avoir prévu.

Les japonaises sont toujours ravissantes et délicates,

alors que globalement ce n'est pas le cas chez la plupart des touristes. Beaucoup d 'obésité et peu de belles manières.

Avant la vie n'était pas la même.

Une exposition de peinture.Les coloristes croates. 10 €pour quelques tableaux et même pas un sourire. Pourtant je suis seule dans l'expo.

Ça me rappelle quelque chose.

Plus original, pas mal

Chemins de traverse

Si l'on quitte ce petit port charmant par les ruelles attenantes, on atteint un grand parc très paisible sur la corniche. Dans le quartier de belles demeures entourées de jardins.

L'autre partie de la porte

Au revoir Dubrovnik, plutôt Adieu,

Je ne reviendrai sans doute pas en Croatie.

Étape précédente

L'ile de Chiovo, Trogir et Split

Étape suivante

Budva au Monténégro

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3 commentaires

christine

Visages très fermés il y a 50 ans aussi. Croatie non merci .

il y a 3 mois

issy43

belles photos de ces œuvres d'art très diverses....belles rencontres, toujours, malgré la foule...Dubrovnik et ses pierres...un bon souvenir pour nous il y a bien longtemps, merci pour ce rappel...à suivre....

il y a 3 mois

Rainette

Merci à mes fidèles accompagnatrices pour leurs commentaires qui font très plaisir à la voyageuse solitaire.

il y a 3 mois