LE DEPART / EL PRIMERO DIA

Du commencement d'un voyage

Le voyage commence tot dans la nuit, le lever est prévu à 3h du matin! Mais en vérité, un voyage commence bien avant, il commence dès le jour où on le pense, dès le jour où l'on commence à feuilleter les guides de voyage, à passer d'un site internet à un autre pour collecter des idées, préparer ce que l'on veut etre les meilleurs moments de ce voyage. 

Un voyage commence en fait des semaines avant de songer à faire sa valise.

La concrétisation de celui ci se fait quand mon réveil sonne à 3h, dès que nous sommes prets nous partons pour Roissy, la trouille que nous avons eu pour le départ au Costa Rica a servi de leçon, et nous avons assez de marge pour faire fac à tous les imprévus...........qui ne se produiront pas bien entendu, ce qui nous laissera le loisir d'admirer le terminal 3 de Charles de Gaulle .

Au terme des 4h de vol sans histoires, nous avons le bonheur de survoler Lanzarote, la Isla de los Lobos, et finalement Fuerteventura, si différente de sa soeur Lanzarote pourtant voisine immédiate. 

Vue du ciel, Fuerteventura est un long rocher dénudé, désertique, posé sur l'eau bleue de l'Atlantique. Presque pas de villes visibles, en dehors de la capitale qui ressemble à une grosse bourgade.

Des cônes volcaniques posés ça et là, quelques routes, des pistes , et disséminées au milieu de ce désert, comme jetées négligemment, des constructions blanches sur le sol ocre. C'est impressionnant, mais la réalité va être bien plus saisissante encore!

Nous récupérons nos bagages, le 4X4 , je me suis fait le plaisir de réserver le même qu'au Costa Rica, et nous prenons la route pour Costa Calma au sud de l’île.

Sur la route, le visage désertique de Fuerteventura nous frappe de plein fouet, on imagine être en Australie, dans les déserts de l'Ouest Américain, ou encore en Afrique Sahélienne. 

Ce n'est plus impressionnant, c'est presque intimidant, on se sent tout petit, presque pas à notre place dans ce décor de bout du monde, comme si on était sur Mars, une autre planète. Rien de ce que l'on voit autour de nous n'est habituel, nous n'avons pas nos repères . Pas un arbre tout le long de la route, à part quelques palmiers plantés sur des ronds points ou dans le parc d’hôtels, rien de plus haut ni de plus fourni que des buissons tous secs et rabougris, cuits par le soleil et séchés par ce désert.

Nous quittons bientôt la route principale de l’île pour emprunter une piste en terre, nous roulons dans un décor incroyable, a droite des collines ocres et jaunes, sans une seule plante, que des cailloux et de la lave, a gauche l'océan d'un bleu super lumineux. Et tout le long des plages, désertes elles aussi, de sable noir, de galets, parfois de sable blanc. Quelques rares personnes s'abritent sous des parasols.

Nous arrivons au restaurant que 'avais repéré,  Palmita Snack beach! Tout un programme! En fait une affaire de famille, les femmes s'affairent aux fourneaux et au service, le père, va de table en table aire du "relationnel", c'est trop drôle! 

Nous déjeunerons de sardines fraîches grillées, et de calamars à la plancha! Un régal, avec pour décor le bleu/vert/blanc de l'Océan. Un rêve!

Nous trouvons notre hôtel un peu plus loin, le long de la superbe plage de Sotavento, Une fois les valises posées, nous traversons la lagune qui nous sépare de la plage, et qui est en train de se vider à marée basse, et nous nous posons sur la plage, épuisés par cette journée! Il est 16h heure locale, 17h heure de Paris, cela fait 14H que nous sommes debout, alors pour aujourd'hui ce sera baignade et bronzette sur cette plage magnifique, nous repartirons dès demain à la découverte de cette île incroyable!