Sur la route du Canyon…
Il faut dire que le point culminant de notre route est le mirador des Volcans à plus de 4900m d’altitude.
Un volcan en plein éruption
Après avoir repris la route, nous ne tardons pas à entrer dans le parc des Vigognes, petit camélidés (famille des lamas) protégés. Les montagnes s’ouvrent devant nous, la route est sinueuse mais de bonne qualité. Puis sur notre gauche, le Volcan Sacambaya envoie un nuage de fumée dans le ciel bleu. Un moment assez impressionnant et magique pour nos petits yeux de Guyans…Nous nous arrêtons, prenons quelques photos et contemplons ce spectacle peu commun. Pour être honnête, ce volcan est en perpétuelle activité et toutes les 30 minutes il crache à plus ou moins forte intensité, des cendres.
La Lagune Blanche
Notre chemin se poursuit à plus de 3000 mètres et nous faisons une dernière halte avant de déjeuner devant une lagune blanche, où plusieurs vigognes sont venus se désaltérer. Le cadre est magnifique, l’immensité à perte de vue, le Misti au fond, plusieurs montagnes nous entourent…Le temps est en tain de s’arrêter, nous rêvons devant ce paysage incroyable…
La pause
Nous repartons à la conquête de ce col, si imposant et croisons en route plusieurs alpagas.
L’école du bout du monde
Nous arrivons à l’école du bout du monde. Un terrain de foot devant l’école est là pour nous rappeller que le foot est bien le sport national au Perou. Nous sommes à plus de 4000m. Les enfants sont là, assis en train de travailler. Nous leur adressons quelques mots et leur donnons quelques fournitures scolaires. C’est assez fou cette école, perchée à plus de 4000m, sans aucune maison autour…Les enfants viennent à pied et ils font pour certains plus d’heure et demi de marche…
Le passage du col
Matou et Romanou dorment sur Laura et nous entamons la dernière ligne droite…de plus 10 km…et atteignons enfin le col… Comme bon touriste, je descends prendre LA photo… Un passage plus haut que le Mont Blanc ça se mérite… Et rester dehors moins de 5 minutes n’est pas chose facile…La respiration est difficile, le moindre effort se faire ressentir. Fier comme un pape je remonte dans la voiture…Et la c’est le drame…
Arrivé à Coporaque chez Josefina
Le drame, le mal des montagnes me gagne et je ressens un énorme mal de tête… (un lendemain de grosse cuite à coté c’est du gâteau)…Laura a eu quelques vertiges, mais rien de bien grave et les petits aucun effet sur eux… En arrivant Matis à même tenu à ce que nous fassions une partie de foot… Il courrait partout… Un warrior…Et notre Romanou, rien, heureuse d’être la… Il faut dire que Josefina nous a accueilli en tenu traditionnelle. Nous parlerons un peu plus tard dans ce blog de cette charmante famille qui nous héberge.
Le wifi étant limité, le blog devrait être au ralenti jusqu’à samedi voir dimanche… jour ou nous repartons pour la Bolivie.