Je pourrais presque dire que ma journée a commencé à 4h ce matin, lorsque ma "charmante" colocataire du lit d'en-dessus, s'en est allé dans un boucan infernal et en laissant la lumière allumée...
Comme j'ai le sommeil facile, je me suis juste levée pour éteindre la lumière et me suis rendormie de suite.
Vers 7h30, je me rends compte que tous les quart d'heure la basilique sonne une cloche pour nous indiquer l'heure, je réalise aussi que j'ai entendu jouer un air de trompette plusieurs fois. Il s'agit en fait d'une tradition, qui me fait penser à celle du guet de Lausanne, sauf qu'ici un type joue de la trompette toutes les heures aux quatre coins de la tour de la Basilique.
Je décide péniblement de me lever vers 9h afin de me trouver un endroit pour déjeuner, je demande un "bon plan" à la réception, mais n'obtient qu'un "si tu sors tu vas trouver un endroit, il y a partout des restos"... Merci !!!
Je pars sur la grand place et me dit qu'ici ça doit être un peu "cher", quand bien même rien n'est cher ici. Je retourne sur mes pas et m'engage de l'autre coté de la rue et tombe sur un resto pittoresque qui a l'air sympa. J'y rentre.
Première constation, des cendriers sur les tables... J'avais oublié que cela existait, je pensais que cela plupart des pays en Europe avait instauré le non-fumeur dans les lieux publiques, il faut croire que non.
Je commande un déjeuner polonais, cela ressemble à un déjeuner anglais, mais c'est bon. Il y a des oeufs brouillés, des saucisses qui ressemblent à des wienerli, des tomates, concombres au vinaigre, concombre normaux et du fromage.
Une fois mon déjeuner fini, je me dirige vers une des visites de ce jour, la Porte Saint- Florian en bas de la rue, il est encore trop tôt pour la visiter. Je repars en direction de la grand place par une rue parallèle à celle que je viens de prendre et découvre le côté caché de la vieille ville. Je finis par tomber sur un office du tourisme et prends quelques brochures.
Dans l'une d'elle il y a une carte avec des petits tours à faire à Cracovie. Je décide de suivre le tracé bleu, Le Chemin Royal. Je connaissais le Royal Mile à Edimbourg et voila le chemin royal, qui suit le même principe c'est à dire une rue droite qui relie le Château du Wavel à la Porte St-Florian en passent par la Grand Place et où les nobles se baladaient autrefois. C'est une jolie balade dans la ville et une surprise en arrivant au pied de l'immense château.
La rue empruntée est piétonne et large, on ne se marche pas dessus, au détour d'une place je m'arrête pour écouter un orchestre de jeunes qui joue en plein air.
Je poursuis ma route en faisant le tour des remparts et arrive dans la cour. C'est assez étrange, le château est planqué au fond et on se croirait dans une mini ville fortifiée, avec quelques maisons, la Cathédrale et le château presque invisible.
Je me décide pour une visite de la Cathédrale et visiterai le château après. Visite de la Cathédrale en tout points horrible, des visite guidées partout, donc du monde partout, pas de créneau horaire qui pourrait éviter aux gens de se marcher les uns sur les autres. déplus, il fait extrêmement chaud dans la cathédrale, le sommet de la visite et la montée dans une des tour pour admirer un magnifique vue de la ville, mais même là je n'en tire aucun plaisir, car il toujours beaucoup trop de monde et tout le monde se bouscule. Par contre la montée est épique, elle commence par une petite entrée où du haut de mon mètre soixante-cinq, j'ai du baisser la tête, s'en suit une enfile d'escaliers, étroits, raides et avec des marches hautes et des passages entre des poutres ou il ne faut être ni trop gros, ni trop grand, pour exemple, j'ai passé de profil à plusieurs reprises !
J'abrège mont tour de cathédrale car je ne supporte plus cette foule et cette chaleur, je redescends la colline et passe devant la billetterie du château, comme j'ai été un peu dégoutée de la visite de la cathédrale, je me dit que le château ça doit être pareil et je préfère passer mon chemin et revenir demain matin tes tôt quand les gens ne sont pas encore là.
Je finis mon chemin royal et remontant une rue parallèle à celle que j'avais empruntée pour arriver.
Je sens mon estomac crier famine, il est quand même, 13h30... Je me mets donc en quête de me trouver un resto ou un snack, un peu typique quand même. Je ne trouve pas grand chose, le prix sont chers aux abords, de la Grand Place et j'ai la flemme de m'éloigner. Après quelques aller et retour et quelques contours, je m'achète une glace... C'est pas top pour un diner, mais voyant tout ce gens que en mangent ça me met l'eau à la bouche. Je vais m'asseoir sur un banc de la Grand Place pour la manger et observe les calèches sous mes yeux et le manège de leur conductrice pour convaincre les touristes de venir faire un tour.
Elle sont très aguicheuses et parlent avec une voix très avenante, c'est quasiment de la drague.
Suite et fin du tour de ville
Je me dirige vers le Collège Maius qui est une ancienne université et qui selon les dires de Lonely Planète et du Routard a une très belle cour intérieure.
En effet, arrivée à l'intérieur je découvre un espace de toute beauté, mais là encore je n'en profit que très peu car plein de groupes sont là et on ne voit pas très bien de quelle grandeur est la cours tellement il y a des gens partout.
J'attends patiemment comme à mon habitude que les gens partent, et ô miracle, quelques minutes plus tard, je me retrouve devant une cour quasi vide, mais pas pour longtemps, juste le temps de prendre deux-rois photos et revoilà des gens.
Je sors et tombe sur un petit jardin tranquille, parallèle à cette cours avec un passage communiquant. J'entends une guide qui informe que ce jardin était décidé aux proffesseur de l'uni afin qu'ils puissent se relaxer.
Je finis par rentrer à mon auberge afin de trouver un lieu pour aller manger ce soir
Je me mets en quête d'un resto où manger ce soir, je passe quand même une demi-heure sur internet pour le trouver... en vain.
Finalement, je sors et fait un grand grand tour de quartier, je n'ai pas plus faim que ça, mais je me motive à trouver quelque chose.
Je croise 5 kebab, 2 mac do, un KFC, plein de restos italien, mais ce que j'aimerais c'est un endroit où manger polonais, il ne faudrait pas exagérer, je ne voyageras non plus pour me retrouver dans à manger du fast-food.
Après un grand tour, mes yeux s'arrêtent sur la carte d'un resto, je regarde les prix et entre. Une très bonne surprise, un étouffement petit resto à la décoration rustique et sobre à la fois. L'accueil est charmant et souriant, ce qui est très important pour moi, je me trouve donc au Domowe Przymaki.
Je commande une bière brune, un barszcz czerwony, en gros une soupe de carottes rouges et des pierogi chlopskie z ziemnakami bockkiem, des ravioles farcies aux pommes de terre et lard. Ne me demandez pas les prononciation, je n'ai pas encore fait polonais en quatrième langue, mais mon anglais suffit largement et au pire j'ai constaté que l'allemand pourrait aussi faire l'affaire.
Ma bière arrive, c'est une brune au goût bien prononcé de la Okocim, qui tire quand même à 8,9 %, on ne s'emballe pas, c'est n'est pas de la Guinness. Elle ressemble plutôt à de la Brunette de Boxer ou à de la Leffe brune, ou peut-être un mélange des deux. En tout cas, elle me convient plus que bien.
Le reste du ma commande est servi, je découvre un bol avec la soupe et une assiette avec de gros raviolis. La soupe à un goût est excellente, par contre je ne saurais pas définir le goût, carottes rouges, certes mais avec des herbe séchée et du vinaigre,. Je sais, ça n'a pas l'air très appétissant dit comme ça, mais je vous jure c'est très bon. Les raviolis sont bons et bourratif, 8 pièces, le genre de truc qu'il faudrait manger en brunch et qui vous cale pour la journée.
Pour clore ma soirée, une bonne balade digestive s'impose, c'est toujours pour ça que j'aime choisir un resto loin de mon hébergement, la bande pour rentrer facilite la digestion.
De retour dans ma chambre, je prévois ma journée de demain, ne me demandez pas ce que je vais faire, je n'en ai toujours aucune idée.
