Ce matin je me lève relativement tard et part en quête d'un endroit où manger. J'ai lu beaucoup de choses sur les Bar à Lait, traduisez par-là des cantines communistes tenues par l'Etat. Il en reste quelques uns et il ne sont plus tenus par l'Etat mais subventionnés. Cela ressemble à un bar, où l'on commande au comptoir et lorsque notre commande est prête on appelle notre numéro. Ca, c'était la définition que j'avais lue.
Celui dans lequel je suis allée ce matin, le Milkbar Tomasza, est un peu différent car on nous apporte à manger à table. Ce qui est sympa, c'est que l'endroit est tout petit et il y a une table pour 10 personnes qui trône au milieu, il y'a également d'autres table qui "encerclent" cette grande table.
Je prends une carte lit attentivement les nombreux déjeuner qui s'y trouvent (oeufs brouillés atour ou assaisonnés, irish breakfast, omelette) et tout le reste de la carte. Je médecine pour une omelette "espagnole", 4 (!) oeufs, du lard, des olives, des pommes de terres. Le genre truc qui tient à l'estomac toute la journée.
Quelque minutes plus tard je reçois mon déjeuner, ça à l'ire tellement bon !!! Et ça l'est !
Je confirme c'est un brunch qui tien au ventre toute la journée, car je n'ai rien mangé jusqu'ä 18h et je n'ai pas eu faim malgré les kilomètres à pieds que je me suis engloutis.
Comme je n'ai pas pu le visiter hier, je me dirige vers le château afin de le visiter. Je fait la queue pour avoir des billets, je vois le compteur qui descends à vue d'oeil et espère que lorsque ça sera mon tour, la caissière ne va pas me dire : "Désolée, c'était le dernier".
Heureusement, rien de tout cela n'arrive et je peux avoir mes billets. Il y en a un pour aller voir Le Wavel perdu et l'autre pour visiter les appartements royaux, en fait on ne sait pas trop à quoi s'attendre vi qu'il n'y aucune description. Ce qui est sûr c'est que je devrai revenir, car la visite des appartements est fixée à 15h35, dans 4h...
Je fais un petit tour dans la cour du château, prends du bon temps et le soleil sur un banc et fini par aller voir le Wavel perdu.
Il s'agit d'une exposition que retrace les origines de la colline avec les édifices qui s'y trouvaient avant et les ruines découvertes lors des réfections. Je suis contente parfait pour moi de voir des vieilles pierres et d'être dans un endroit où il n'y a personne, que du calme, que du bonheur.
Ma visite terminée, je cherche le moyen d'atteindre la Deutsche Emailwaren Fabrike. Il me faut prendre deux trams et marcher une dizaine de minutes. Ca devrait être à ma portée !
Je prends un billet pour l'exposition permanente, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Est-ce qu'on va nous parler de la fabrique ? Des juifs sauvés par Oskar Schindler ? Je ne sais pas.
Me voilà de retour au château pour visiter les appartements royaux.
Ca sera bref, je n'ai pas plus apprécié que ça de voir des peintures, des meubles et des tapisseries du XVIIe siècles, faits par des Nééarlandais, accompagnés de tentures de murs qui ont été déplacées de Moritzburg (en Allemagne, près de Dresde) à la restauration du château dans les années 1920 ou des poeles à bois qui ont également été déplacés depuis des maisons du centre ville.
En fait ce château est vieux mais il n'y presque plus rien d'origine, quelques plafonds, quelque encadrements de portes et c'est tout.
En tous cas, j'ai été déçue de cette visite, je m'attendais à autre chose.
Oui, j'ai inventé un nom, le soupéro. Contraction de souper et d'apéro.
Je n'avais pas envie de chercher un resto et surtout je me suis faite refouler de plusieurs terrasse de la Grand Place parce que la terrasse est réservée à ceux qui mangent, ceux qui ne veulent que boire doivent s'installer dedans. Pffff... c'est nul.
Je vais au Carrefour 24h (oui, il y'a des Carrefours en Pologne...) et m'attarde au moins 10 min sur le frigo des bières, tout ça pour finir par prendre une bière mojito (!) et une autre bière polonaise. L'idée me bien de prendre un peu de charcuterie, et enfin l'envie me prend de me faire des croque-monsieur. J'achète du fromage, du jambon, du pain et du beurre.
Arrivée à l'auberge, je me dirige à la cuisine et là, c'est le drame ! Je me demande à quoi sert cette cuisine : je trouve une poêle qui n'a pas été nettoyée, et c'est la seule poêle, la lumière ne fonctionne pas, il faut taper sur les boutons de la plaque de cuisson toute moderne pour qu'elle fonctionne, deux ustensiles de cuisine qui se courent après et même pas de décapsuler pour ma bière... Je n'ai jamais vu une cuisine d'auberge de jeunesse aussi... inutile.
Je fait tant bien que mal mes croque-monsieur et ouvre ma bière avec une cuillère, mon couteau suisse étant toujours au fond de mon sac. Il est 18h, j'espère que ça me tiendra au ventre et que je n'aurai pas besoin de descendre chercher un kebab à 20h.
Et au sujet des bières, c'est pas de bol, la bière mojito, c'est de la panachée avec de la menthe, ce qui gustativement est très improbable et l'autre, eh bien comment dire, elle est intéressante, non franchement, elle n'a pas vraiment de goût, on va dire que c'est pas la meilleure que j'ai goûtée.