Sise au milieu de montagnes verdoyantes, la ville est peuplée d’immeubles aux balcons grillagés entre lesquels s’entrecroisent des ruelles qui recèlent un nombre incroyable d'échoppes, de garages et d’enseignes de tous genres. Parfois, on y croise un magnifique bougainvillier qui nous rappelle que la nature n’est jamais bien loin.
On découvre une société très respectueuse des règles et des autres. Pas de déchets au sol malgré l'absence surprenante de poubelles publiques. Et il faut entendre le chant du camion de vidanges, signal qui fait sortir de partout les Taïwanais, poubelles aux mains, pour contribuer à la grande collecte urbaine des détritus.
Le masque chirurgical est de mise, plus par courtoisie que par réelle utilité. On finit par oublier que nous somme tous couverts du menton au nez.
Et pas d’embouteillage dans le métro, les flèches y assurent la régulation du flux.
Devant chaque commerce, on trouve un porte-parapluie avec quelques ombrelles qui y patientent. Nous avons cru comprendre qu’il s’agissait de parapluies en libre service, après avoir fouillé la question sur le Web. Enthousiastes à l’idée de faire comme l’habitant, nous avons emprunté un parapluie à la sortie d’un resto pour nous protéger de l´ondée, le laissant ensuite quelques coins de rue plus loin. Mal nous en pris: le propriétaire du parapluie a appelé la police qui nous a interceptés... Après avoir expliqué notre méprise, nous avons eu comme amende de formuler des excuses au plaignant, au téléphone, en mandarin, par l’entremise des policiers qui nous avaient préalablement amenés au poste en auto-patrouille. La contrition en guise de punition... Nul besoin de vous dire que désormais, nous nous en tiendrons à nos impers, malgré tous ces parapluies à portée de main, qui sont parfois offerts aux passants, mais aussi parfois chéris de leur propriétaire... Ce code social est plus compliqué que le mandarin :)
C’est bien la seule mésaventure depuis notre arrivée, car Taipei est une ville facile à apprivoiser, surtout lorsqu’on la découvre du haut d’Elephant mountain - une colline que grimpent les familles, les aînés et les athlètes - ou lorsqu’on admire la flore locale.
Mamili
Merci pour ces belles photos!
Coquine
Merci de partager ce beau voyage avec nous. Adèle est habile avec les baguettes comme une native! Les dumplings doivent être succulents!
BorisD
L'aventure du parapluie : un classique instantané... J'imagine bien Phil incarner la contrition... en mandarin... Wow !