Il faut dire que rien n’a été simple à Lukang. À notre arrivée, nous avons mis deux heures à trouver notre logis qui était à environ 100 mètres de notre point de départ... Le gentil monsieur qui a accepté de nous aider nous a amené au pas de course à l’opposé de la ville et de la rue qu’on cherchait.. La méprise vient du fait que les Taïwanais ne lisent pas plus nos caractères que nous les leurs. On a beau avoir une adresse, personne ne peut la lire, sauf Google traduction.
Il faut dire qu’à Lukang, les habitants ne parlent pas ou refusent de parler anglais. Il faut beaucoup d’insistance pour les convaincre, mais une fois que l´on gagne leur confiance, ils finissent par nous aider avec beaucoup de zèle, souvent en bande de quatre, de six, voire de dix. Faut dire que le charme d’Adèle fait la meilleure impression !
La ville est difficile à apprécier, parce qu’il faut marcher dans la rue, souvent frôlés par les véhicules. La route est une zone de guerre. Pas de pitié pour les piétons. Même les autobus publics n’ont pas priorité et doivent klaxonner pour imposer leur présence.
Plusieurs maisons abandonnées dont les murs se sont affaissés servent de dépotoir. La ville est sale et sans attrait, hormis les temples et la rue de l’ancienne cité. Bref, nous y avons erré sans trop de plaisir. Même les fleurs qui habituellement nous enchantent semblent avoir déserté cette ville.
Cela étant, nous avons visité un des plus beaux temples de Taïwan et notre préféré jusqu’à présent. Tout en bois, avec de magnifiques ornements sculptés, ce temple est un havre de paix dans la ville.
Dans les temples, la svastika est toujours mise à l´honneur, puisque symbole de bonne augure dans la religion bouddhiste. Passé le malaise occidental devant ce qui semble pour nous une croix gammée, nous mesurons notre méconnaissance de la culture orientale et profitons de notre voyage pour y remédier.
Un des aspects amusants de Lukang, ce sont ses ruelles si étroites que deux personnes ne peuvent s’y croiser sans se frôler. Elles ont été conçues pour déjouer les brigands et les voleurs.
C’est avec un peu de lassitude que nous avons visité Lukang, qui tombe en décrépitude et qui nous a paru bien hostile. Mais on en a profité pour se reposer et pour refaire le plein d’énergie pour la suite de notre voyage. Au final, la cote ouest de l’île, beaucoup plus urbaine et industrieuse, nous a moins charmé que son versant est, plus sauvage.
On termine notre tour de Formosa remplis de souvenirs, de cocasseries, de paysages fabuleux, pour se poser deux petites nuits à Taipei, où se conclura notre périple taïwanais.
On achève aussi bientôt notre recension des chips taïwanais. On vous laisse avec des spécimens tous plus alléchants les uns que les autres.
Coquine
Adèle a embelli la ville le temps de votre séjour!
À bientôt!
Mamili
Bon séjour à Singapour
Padi
J'ai hâte de voir s'il y a autant de sortes de chips à Singapour.
andreepilonquiviger
Vous êtes de merveilleux chroniqueurs. Merci pour ce fidèle partage qui doit quand même vous prendre pas mal de temps..