Notre dernier bus nous emmène jusqu'à Copacabana.... En Bolivie. La ville est la porte d'entrée pour le lac Titicaca, et quasiment située à la frontière avec le Pérou. Enfin, avant de visiter, une épreuve sportive de haut vol nous attend.
Mardi 10 juillet 2018
Les 4 heures qui nous séparent de Copacabana sont assez longues, mais nous arrivons à bon port. A peine le temps de poser nos sacs à dos, que nous nous précipitons au café des Sports de la ville, qui diffuse la demi finale France - Belgiue.
Le bar est équipé d'un système son dolby digital de haut vol, et est rempli à parts égales entre français et belges. A la mi-temps, sortir prendre sa respiration juste devant le lac Titicaca est un privilège qu'on ne boude pas. Au final, la France gagne, on n'est bien contents, mais on décide pour autant de rester une nuit de moins.
La ville en elle-même nous fait clairement pas rêver : une rue principale, constituée principalement de bars et restaurants, et de tout un tas d'échoppes touristiques pas bien jolis jolis. Du coup, on fait pas grand chose de notre après-midi, à part prévoir notre prochain trajet, qui nous emmènera cette fois-ci vers... Cusco !
Journée excursion, en direction de la Isla del Sol. Elle ne commence pas sous les meilleurs hospices : le gars du port nous a mis sur le mauvais bateau, en direction de la Isla de la Luna, située à côté. Bon, on se retrouve à devoir être transférés de bateau, dans les eaux profondes et déchaînées du lac Titicaca (accessoirement plus haut lac navigable au monde).
L'île, partagée communément par la Bolivie et le Pérou, est sublime. La première montée, bien que difficile, nous offre une vue imprenable sur le lac et ses alentours. Y randonner est vraiment un plaisir, et encore plus lorsque l'on atteint un point de vue assez sympa qui surplombe l'ensemble. Le temps, qui est passé du pluvieux à l'ensoleillé, est plutôt de notre côté ce qui rajoute à la satisfaction d'ensemble. Le midi, on s'offre un restaurant très bon, pour 3€, mais avec truite du lac et petite soupe bien sentie. Un régal ! En revanche, on regrette de ne pas pouvoir aller dans le Nord de l'île, sous contrôle péruvien, et que ces derniers ont fermé pour cause de dégradations touristiques...
Le retour sur la terre ferme est aussi long que l'aller : un bateau lent, sans une vague (on est sur un lac). Et en plus, il recommence à pleuvoir alors qu'on s'est mis sur le toit du bateau... Merveilleux ! C'est déjà la fin de notre passage express sur le lac Tititcaca et sa ville dortoir de Copacabana.
On n'est pas mécontents de partir, puisque désormais, c'est le Pérou qui nous tend les bras. Pour autant, on gardera un très bon souvenir de la Bolivie, et notamment de notre premier mois, avec une entrée en trombe dans la région du Sud Lipez et du salar d'Uyuni. Hasta pronto, Bolivia !
