Nous quittons Santiago avec une impression mitigée. La ville est assez sympa, son Histoire nous a passionnés, et pour autant nous ne sommes pas complètement sous le charme. Mais à peine a-t'on eu le temps de faire un petit bilan, que l'on embarque dans un bus direction Valparaiso, située sur la côte Pacifique.
Le temps de fermer les yeux et nous sommes arrivés. Les deux villes sont distantes de 130 kilomètres, on met une grosse heure pour s'y rendre. On en profite pas mal : les prochains trajets en bus risquent d'être beaucoup moins rapides.En arrivant, et une fois notre auberge de jeunesse investie, on commence à arpenter les rues de la ville. Valparaiso - ou Valpo pour les intimes -, est surtout connue pour son street art qui est présent dans chacune des rues. Son centre ville a d'ailleurs été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Nous cheminons donc tranquillement, à la découverte de la ville, et on s'émerveille pas mal devant l'inventivité de ceux qui ont réalisées ces peintures.Le soir, c'est soirée melting pot à l'auberge, entre français, chiliens, russes, anglophones. On échange pas mal, c'est bien sympa, mais par contre qu'est-ce qu'il caille !
Nous poursuivons l'activité de la veille, à savoir la découverte de la ville. Non, avant ça, on passe à la gare de bus acheter nos billets pour le vendredi. Nous en profitons pour y manger la première empanadas chilenas depuis notre arrivée... Il était temps !
Valparaiso est une ville côtière, et en dehors du fait qu'elle est remplie de street art, elle se caractérise par ses nombreuses collines. C'est sur celles-ci que l'on y découvre les plus belles fresques murales. On commence donc par le Cerro (colline) Bella Vista, dans lequel on peut y voir un musée à ciel ouvert, avant d'enchaîner sur le Cerro Concepcion, dont on tombe amoureux. Ici, les rues sont absolument remplies de dessins sur les murs et les escaliers, et on passe beaucoup de temps à les admirer. Bon, on fait un peu les fainéant quand il s'agit de monter la colline, puisque l'on emprunte l'un des nombreux ascenseurs qui nous évite une ascension trop difficile (pas très courageux les amoureux !). Mais s'il fallait retenir un quartier, c'est vraiment celui-ci : ici un escalier transformé en piano, là une peinture de toutes les couleurs.... C'est vraiment chatoyant pour les yeux (apparemment le verbe chatoyer existe toujours !).
Nous rentrons tranquillement en fin d'après-midi. Il fait toujours aussi froid dans notre auberge (la chaleur asiatique nous manque), et on se précipite dans nos lits pour y trouver un peu de réconfort.
Ultimo dia en Valparaiso. On visite un peu moins que les 2 derniers jours, puisqu'en l'occurrence nous nous occupons de la suite de notre voyage.
L'auberge mettant à disposition un Lonely Planet et un Petit Futé, on en profite pour affiner nos prochaines destinations. Après plusieurs hésitations, ce sera la ville de Vicuna et la vallée d'Elqui, dont on a entendu pas mal de bien. Nous nous rendons aussi dans un agence de voyage francophone basée à Valpo, et dont on espère un devis pour un trip prévu dans une semaine. Les tarifs sont malheureusement prohibitifs (500€/personne pour 3 jours d'excursion), et on profite de cette journée "off" pour établir un plan de repli.
Ah oui, on mange le midi dans un resto typique un plat qui l'est tout autant : la chorillana, que l'on se partage. C'est un mélange de frites, d'oignons frits et de porc. Le tout accompagné d'une cerveza bien sentie. On a l'impression de reprendre tous les kilos perdus depuis plus de 4 mois. On n'a pas le souvenir d'avoir mangé quelque chose d'aussi bourratif depuis le welsh du Nord... !