Nous voilà arrivées à Santa Marta, aux pieds de la plus haute région montagneuse de Colombie. Quel régal de revoir enfin de vrais reliefs. Santa Marta n'est pas une ville spécialement intéressante mais tout ce qu'il y a autour semble merveilleux : Des plages caribéennes, des villages de pêcheurs, le parc national naturel de Tayrona, des treks en montagnes etc. Nous ne nous attardons pas trop en ville, après une nuit de repos nous nous séparons de notre camarade breton pour partir à la découverte du fameux parc national. On nous en a tellement chanté les louanges que l'on s'attend à en prendre plein les yeux. A vous de juger...
Trois jours que nous vagabondons dans le parc Tayrona. Un parc naturel proche de Sant Marta où le parc vient de rouvrir après un mois de fermeture. Le peuple indigène avait réclamé cette pause afin de préserver l’éco-système et leur tranquillité. De ce fait, le parc est encore plus à l’état sauvage. La végétation s’est amplifiée, les animaux ont repris leurs marques loin de la nature humaine. Nous faisons nos premiers pas dans le parc. La chaleur est insurmontable, ajouter à cela la jungle environnante, nous sommes réellement dans un climat tropical. Nous décidons de nous écarter du chemin principal où nous entendions encore le moteur de la navette à touristes, afin de nous diriger vers la côte. Nous sommes seules. Enfin presque. Les branches s’agitent, se balancent…aucun son mis à part le vent dans les feuilles, les chants d’oiseaux. Nous découvrons enfin l’origine de l’agitation dans les feuillages… cette forêt de cocotiers est bel et bien l’habitacle de dizaines de singes, des petits farceurs prénommés les « Mico Titi ». De loin, ils sont tous mignons, ils se font les puces, s’affalent dans les branches les fesses en l’air la tête en bas.
De près, ils ont des sacrées gueules de fouines. Pire encore, on dirait un croisement entre Gollum et les sales bêtes de The Descent. ;) On reste un moment à les prendre en photo, ils commencent à nous apprivoiser…jusqu’au moment où un de ces petits rigolos s’approche un peu trop. Nous nous écartons avant qu’il nous saute dessus et qu’il nous pique notre appareil photo. Nous avons croisés d’autres animaux que l’on ne retrouve pas dans nos prés….