Changement de décor, nous quittons la jingle pour faire l’ascension du Chimborazo, perché a 6 268 m, c’est le volcan le plus haut d’équateur. Son sommet est recouvert d’un épais manteau neigeux ou seule les alpinistes avancés peuvent rêver s’y rendre. Pour notre part, nous décidons de monter jusqu’au refuge, a 4 800 pour y passer la nuit. Et c’est en compagnie de Daniel et un camarde canadioequatorien, que nous partons à l’aventure. À peine, nous entrons dans le parc que déjà chaque pas est difficile, la respiration et les palpitations accélèrent. Nous ne jouerons pas les grands aventuriers longtemps, par chance un bus nous prend en stop pour nous monter jusqu’au refuge. Nous voilà au pied du volcan à presque 5 000 mètres youhou. Nous laissons les sacs au refuge et partons découvrir les alentours, nous n’allons pas bien loin, car aux difficultés respiratoires s’ajoutent un fort brouillard dans lequel il est fort recommandé de ne pas s’aventurer hors sentier, de nombreux promeneurs se sont égarés. Par chance en fin de journée, le brouillard s’estompe et nous livre un merveilleux coucher de soleil et nous apercevons enfin le fameux Chimborazo ! Cette montagne de glace se dresse devant nous se colorant de rose et blanc. Une vigogne (sorte de lama) et un petit renard bien curieux se joignent à nous pour admirer ce spectacle.
Avec l’altitude, nous sommes pas mal fatigués, une soupe et au lit. La nuit ne fut pas de tout repos, Daniel est malade comme un chien, il vomit toute la nuit, quant à moi, j’ai vraiment mal au crâne et une sorte de pincement au cœur. Au matin, diane, david et moi, nous partons pour grimper un peu plus haut, objectif : se rouler dans la neige. Malheureusement, je n’arrive pas à destination, je ne supporte vraiment pas l’altitude et malgré le masticage incessant de feuille de coca, après avoir dépassé les 5100 m, je dois faire demi-tour. Un peu déçus, mais ce fut quand même une supère excursion, puis ce fut drôlement haut !
Nous retournons sur Quito pour récupérer Marianne, la
sœur de diane, qui arrive de France pour vadrouiller un peu avec nous. Elle
amène dans ses valises un bon camembert et du saucisson, chaque bouchée fut un
délice intense ! Nous profitons de retrouver notre couchsurfer pour quelques jours de repos.
Juste au-dessus de Quito, se trouve la fameuse ligne de l’équateur. Fières et à la foi sachant que cela deviendrait une vraie attraction touristique, les Équatoriens ont construit un village, appelé la mitad del mundo. C’est ici que nous pouvons constater plusieurs phénomènes particuliers : nous pesons plus d’un kilo de moins, l’eau des siphons tourne dans un sens différant selon qu’il soit au nord ou au sud etc.