Nous quittons Puyo et retournons sur nos pas vers Banos, puis en direction du sud. Environ 3h de trajet cette fois.
Nous découvrons Riobamba, ville tout à fait sympathique. On a un peu le sentiment que plus on descend au sud du pays, plus l'ambiance est légère et agréable. C'est le début de l'après-midi quand on arrive, hôtel et on prend donc le temps d'aller manger, un burger ! Oui en effet, on était un peu en phase de saturation du poulet/riz/frites des menus du jour. On flane ensuite tranquillement en ville.
On est dimanche et ça se voit, les habitants profitent aussi du soleil et des parcs. Le soir arrive, il est environ 19h. Sur les indications du routard, on se rend sur la place centrale car toutes les fins de semaine la police municipale organise un concert. C'est la banda San Pedro de Riobamba, on est curieux de voir ce que ça donne.
Et c'est vraiment top ! Une heure de concert sans interruption, ils savent mettre l'ambiance. Tous les passants s'arrêtent, les voitures aussi, elles klaxonnent. On disait plus haut que l'ambiance semblait plus légère ici et c'est clairement le cas. Ce concert hebdomadaire nous donne le sentiment qu'un vrai lien est en place entre la police et la population (contrairement à chez nous, où on a plus souvent le sentiment qu'une distance se crée entre ces deux entités).
Carine aura également le droit à une danse avec l'ancien de la troupe. Elle va passer du blanc au rouge plus vite que sous le soleil de midi !
Deuxième jour à Riobamba, on a de nombreuses choses à faire. La première : changer d'hôtel ! En effet, la chambre actuelle est correcte, mais il y a une pompe qui se déclenche toutes les 5 min. Super chiant pendant la nuit. Au final, le changement était judicieux car on a trouvé un autre hôtel tout aussi correct et surtout moins cher.
Deuxième chose à faire, réserver le train des Andes (c'est pour notre étape suivante). Et dernière chose, réserver la sortie en vélo pour le Chimborazo. On a hésité un moment entre le faire à pied et en vélo, mais l'agence pour le vélo était très bien présentée sur le routard.
On s'y rend. L'agence et le mec présent sont très pro. Presque trop. Bordel il nous a gardé 3h !! Le temps de nous expliquer le circuit, les consignes de sécurité, régler les vélos/casques/gants, la philosophie liée au volcan. Ca nous a bouffé la journée. Les autres participants au tour auront la même réflexion que nous, c'est pro mais c'est trop.
Bref !
Le lendemain, 6h30, un pickup vient nous prendre devant l'hôtel. Environ 1h30 de route avec plusieurs arrêts sur des points de vue. On a beaucoup de chance, il fait super beau, le volcan est complètement dégagé ("on l'a bien attrapé !" comme on dit chez nous).
Nous sommes un petit groupe de 7. Un couple d'américains, un couple de québécois et une française, Hélène. La première qu'on rencontre ! (Elle en était à la fin de 11 mois de voyage, elle a depuis dû rentrer en France. Si tu nous lis, on te souhaite bien du courage !).
Après ces 1h30 de route, des explications sur la faune et la flore, nous voilà au premier refuge à 4800 mètres.
La rando vélo part d'ici, mais avant de chevaucher les VTT, on peut faire une rando optionnelle de 1h pour atteindre le 2e refuge et ainsi passer la barre symbolique des 5000 mètres d'altitude. Bien sûr qu'on s'y lance !
Alex : C'est pas sans peine évidemment. Mal de crâne, souffle court. De tout le groupe, je pense que c'est moi qui subit le plus l'altitude. Mais belle satisfaction une fois en haut.
Le volcan Chimborazo est le point le plus haut de l'Equateur, il culmine à 6268 m. Il est possible de le gravir mais cela se fait en plusieurs jours et il faut être très prêt physiquement.
De part sa position (proche de l'équateur), ça en fait le sommet le plus proche du Soleil. L'Everest se situant 10 m en dessous !
De retour au premier refuge, on s'équipe et on s'y lance sourire aux lèvres. Trop confiant d'ailleurs, on va tous se faire surprendre par la vitesse qui augmente très rapidement ! Quelques coups de frein plus tard, on reprend un rythme moins rapide mais l'américaine qui nous accompagne aura eu le temps de tomber 2 fois avant le premier virage.
Entre 3 et 4 heures de descente, plus de 3000 m de dénivelé, sur des chemins, de la route, du sable, des graviers. C'est varié et très plaisant. On se fera bien quelques autres petites frayeurs, mais c'est ce qui fait le charme de la descente.
Pour la suite, les photos parlent d'elles mêmes.
La première chose à savoir, c'est que les lamas et les alpagas sont domestiques alors que les vigognes sont sauvages.
Concernant la vigogne toujours, elle est facile à reconnaitre car beaucoup plus petite que ses homologues. Elle a un peu un air de la biche de chez nous.
Pour faire la différence entre lama et alpaga, ça se situe au niveau de la tête. L’alpaga est plus touffu, on le reconnaît tout de suite car il a l’air d’un toutou (sauf quand il vient d’être rasé, bien sûr).
Le lama lui a un tête bien plus longue et les oreilles courbées.