Bus bus bus, et Superbus pour les plus musicos. 4h heures entre Puerto Lopez et Guayaquil, puis 7h entre Guayaquil et Baños. Ce qui nous donne une somme honorable de 11h dans la même journée. Bonne moyenne.
Heureusement qu'avant ca, Coralie a pimenté la journée en bloquant l'ouverture de la chambre de notre Airbnb. 45 minutes à essayer d'ouvrir cette maudite porte avant que Fiona, la propriétaire des lieux, mette tout le monde d'accord d'un grand coup de pied. Ce qui nous permettra de finalement choper notre bus à l'heure.
Départ : 8 heures. Arrivée : 19h15.
C'est une journée sportive qui attend les Pierre And Co. Apres une bonne nuit de sommeil réparatrice, nous décidons de marcher, le but étant d'aller à un point de vue situé sur les hauteurs de Baños.
Départ à 10h30, après avoir englouti un maigre petit-déjeuner. On commence hard, en s'avalant les 696 marches qui nous montent jusqu'au mirador de la Virgen, le mirador de la Vierge. Celle-ci est en réalité plutôt vierge de tout intérêt, mais la vue sur la ville de Baños et sa vallée n'est franchement pas désagréable. Nos esprits repris, on continue la marche, en traversant la montagne de part en part... Oui je sais, c'est beau, c'est du Brachet !
Le chemin, désormais moins pentu, est dans la montagne, et on a donc à notre gauche cette super vue sur la ville/vallée, et en face ce chemin très agréable qui se déploie entre les arbres. On croise quelques vaches sur le chemin, et on rêve lorsqu'au bout du sentier, un resort sympa comme tout (piscine, petites maisonnettes, ...) surplombe le tout. On s'autorise une petite pause à baver, mais ne nous défilons pas pour autant, et continuons notre marche.
Là, ça recommence à pas mal grimper, et on râle un peu lorsque le soleil fait quelques rares apparitions (un comble !). La température est par contre clémente, ce qui fait qu'on croule pas sous la chaleur non plus (pas comme en France, quoi !). Après une nouvelle ascension d'une grosse demi heure, on arrive devant le cauchemar de toute personne ayant le vertige : une balançoire qui finit sa course dans le vide... Au dessus de la ville de Baños. Nous avons la chance d'arriver au même moment qu'une adolescente tentée par l’expérience. Au final, pas un cri pour elle, mais une sacrée appréhension pour nous... Ce qui fait qu'on y renonce pour notre part... Et aussi parce que les 3 minutes de balançoire coûtent la bagatelle de 10$ ! Faut pas déconner non plus hein !
Bref, il est déjà 13h30 passés, et on décide de redescendre tranquillement. On emprunte un autre chemin qu'à l'aller, et on est bien content de pas l'avoir pris à ce moment la : ça descend ultra raide pendant une bonne heure ! On croise une courageuse, que dis-je, une machine : une femme qui prend se sentier en montant ! Nous n'aimerions clairement pas être a sa place. Au bout d'une bonne heure de descente, donc, nous revoilà à notre point de départ. Sauf qu'entre les 2, on aura parcouru 10,5 kilométrés et surtout 629m de dénivelé positif. On est pas peu fiers !
Le lendemain, rebelote, avec cette fois une activite qui s'exerce sur 2 roues (Romain).
Activité vélo, donc (et non pas scooter, on est devenu des sportifs on vous rappelle !). La rando classique consiste à suivre la route qui descend la vallée de Banos, et sur laquelle se dressent un certain nombre de cascades plus ou moins impressionnantes.
Jusque-là, tout va bien ! Là où ça se complique, c'est quand la pluie se mêle à la danse. Au début c'est calme : petite bruine pas trop gênante, on roule quand même. En plus, ça descend ! Nous faisons notre premier arrêt à la cascade Agollan, qui est déjà plutôt impressionnante. L'avantage de la pluie, c'est qu'il y a pas trop trop foule (hormis des tricheurs décident eux de faire le parcours en camion pour touristes, on est très contents de pas avoir choisi cette option - grosse musique à fond et incitation à la consommation, pas notre tasse de thé !).
On continue le chemin. Le canyon à notre droite est plutôt impressionnant. Nous longeons le rio Pastaza. Deuxième puis troisième arrêt, à côté desquels sont installés des "attrapes-touristes" type tyrolienne et cabine qui survole le canyon (on avoue que cette dernière attraction a l'air plutôt pas mal). La route continue de descendre, mais on fait 1 ou 2 arrêts histoire de laisser passer les quelques averses qui tombent. Heureusement, on est de bonne humeur, donc pas de quoi déstabiliser le moral des troupes (enfin, pour l'instant !).
Après une grosse heure de pédalage, on arrive l'ultime et plus impressionnante des chutes d'eau : el Pailon del diablo. On laisse nos vélos sur le parking, et c'est parti pour une demi heure de marche pour atteindre le monstre. Et on exagère pas sur le dénominatif, puisqu'il s'agit de la plus grand cascade du pays (on vous a mis le lien au-dessus, on n'a pas pris de photo, trop d'eau donc trop risqué) ! On hallucine devant les m3 d'eau déversés à la seconde. On ne regrette aussi absolument pas d'avoir pensé à prendre nos K-way, vu les quantités d'eau qui s'échappent de l'endroit. En plus, journée pluvieuse oblige, le débit est particulièrement élevé, ce qui rend le tout encore plus impressionnant. Malheureusement, après avoir approché de trop près les lieux, le téléphone de Coralie ne résistera pas à l'humidité ambiante... Du coup, une grosse demi-heure sur site et on fait demi tour, un peu dégoûtés (pas par ce qu'on vient de voir en revanche !).
Pour le trajet retour, nous sommes nettement moins courageux : les 17 kilomètres parcourus le matin se font cette fois-ci en bus, qui transporte aussi les vélos. Courageux mais pas téméraire comme qui dirait ! Journée qui aurait pu être parfaite sans cette mésaventure de portable... Mierda