C'est sous un ciel bleu et un.soleil radieux que je quitte le camping El Palmar. Ciel bleu certes mais
C'est sous un ciel bleu et un soleil radieux que je quitte le camping El Palmar vers 10h15. Ciel bleu certes mais un poco frío ! Je me réchauffe les mains au soleil en prenant mon café du matin face à l'océan sur une immense terrasse tout en bois déjà inondée à cette heure d'une.musique techno lounge.
La journée s'annonce belle et pour une fois je pense avoir le temps devant moi pour engloutir les 40km qui me séparent du camping où je suis sensée dormir ce soir tout en.ayant le temps nécessaire pour profiter des deux villes que je vais traverser sur mon chemin. L'endroit est prisé des surfeurs mais à part quelques promeneurs et autres cyclistes, tout est calme voire même mort. La saison est terminée et les cafés et restaurants qui lon9ent le front de mer sont pour la plupart fermés. Je dois reconnaître qu'ici le paysage n'est pas défiguré.
C'est parti, roule ma poule, je me dirige vers ma 1ère étape en direction de Verez de la Frontera. Les 1ères collines apparaissent mais j'essaye d'utiliser le moins possible l'assistance électronique de mon vélo car j'ignore si je pourrai la recharger la nuit prochaine au camping. 12 km me séparent de cette étape que j'ai hâte de découvrir car la ville est réputée pour sa beauté. Je découvre un environnement vallonné relativement vert pour la région, sans doute en raison de la présence de la mer non loin d'ici. Des champs d'immenses panneaux photovoltaïques se dessinent au milieu des éoliennes. Les côtes et les descentes se succèdent et je m'arrête à nouveau pour prendre une photo. En repartant, je sens mon vélo en déséquilibre sur la route. Je m'arrête au niveau des urgences en contrebas de Verez de la Frontera située à 1km de là. Le constat est sans appel : ma roue arrière est à plat !