Euh non pas encore ! D’abord on a dû se lever alors que la
tempête faisait rage et menaçait de faire envoler nos tentes
Donc, comme d'habitude levé compliqué
On range tout, et on grimpe une petite montée pour aller aux toilettes. Notre tente étant effectivement tout en bas du refuge, à chaque fois que l’envie d’aller se laver ou de manger, on se devait d’y réfléchir à deux fois
J’aurais dû l’écrire dans le journal de la journée hier mais j’ai oublié
Départ 6h30 sans avoir mangé, on a décidé de manger le petit dej juste après la crête, à une demie heure de montée d’ici
On monte rapidement, on double un couple pas français
On hésite entre allemand, italien ou Tchèque. En tout cas ils ne sont pas super fun
On se trouve un coin dans le vent pour prendre un p’ti dej : pain d’épice avec Nutella pour anais et confiture pour les hommes. Sans oublier un pago a 6 euros 50
Pas trop mal
Les AllemandsTchequesItaliens, dénommé ci-après les ATI, nous redouble
On repart en plein vent, ça monte doucement mais pas tropEt là, on commence des crêtes. Même principe qu’hier, monter, descendre, monter, descendreC’est quand même hyper beauOn double les ATI en pleine pause sur un caillou, puis on arrive tout en haut de la crête, au point le plus hautOn a planté notre drapeau breton fictif et on est reparti
Ensuite grosse descente assez longue en forêt, plutôt sympa. On arrive à de la forêt dans les nuages, on fait une pause pour manger une superbe salade niçoise en conserve
On repart au moment où les ATI arrivent à leur tour pour prendre leur pause repas
Une pause d’avance sur eux, c’est pas mal !
On avance et on monte à fond le long de la montagne.
Mode escalade activé
Les bâtons sont en trop, on doit vraiment grimper chaque cailloux avec les mains! Assez bizarrement, c’est très plaisant.
On monte toujours au moment où anais nous fait un début de sciatique
Pas terribleOn finit le bout de crête et elle s’étire comme elle peut sur le chemin10 minutes de montée plus tard, elle recommence sur un caillou pas très droitEt 10 minutes après rebeloteCa sent pas très bon cette histoireOn est à environ 1h du refuge, on traceOn rattrape deux filles qui le font en même temps que nous, Anais et Claire, qui s’avèrent être médecins. Comme tout bon médecin, elles ont plus de trousse pharmacie dans leur sac que d’affaires de randonnée. Gros contraste avec la nôtre, qui est composé de pansements normaux et à ampoules et 3 dolipranes.Du coup on récupère des anti-inflammatoires et du dolipraneOn verra si ça suffit pour finir, où au moins pour faire la moitié, c’est à dire dans deux PietraLe refuge arrive, on demande au gardien si on peut aller plus loin et il nous dit bof à cause de l’orage qui arrive. On plante donc la tente et c’est parti pour douche gelée (mais qui tonifie)Tarot, Pietra et repas
On croise un mec qui arrive la gueule en sang. Il a glissé sur un caillou et s’est éclaté par terre
L’arcade ouverte, il s’est fait recoudre par ses potes sur une des tables de pique-nique. Ca rassure
Info numéro 1 : les ATI sont arrivés 1h15 après nous
Info numéro 2 : On n’a pas vu Julien ! Ils ne sont peut-être pas partis, ou mieux Julien a glissé dans la montagne.
Info numéro 3 : Marta est bien décidée à finir jusqu’au bout le gr20 avec nous
Enfin bref, on peut le dire maintenant :
Plus que 11 Pietra (ou peut être plus que 2)