Levé ... comme d’habitude en mode galérien
Le ATI sont partis tôt ce matin. Hier, on les a vu devant leur tente, le gars était dans une chaise de camping et fumait son cigare. Donc, on est censé faire un sac le moins lourd possible, et lui il se trimballe une chaise de camping ... tu m’étonnes qu’ils n’avancent pas
Le petit dej étant servi à 7h30, on a préféré prendre du pain d’épice et du chocolat noir la veille pour manger plus tôt ce matin
Départ 7h, petite montée et pause à 7h18 pour enlever les pulls et mettre de la crème
On descend pas mal en forêt, re pause à 7h50 pour qu’Anaïs s’étire
La douleur revient très légèrement, mais moi je pense que c’est surtout pour qu’on continue à porter ses affaires
Mine de rien plus je porte et moins je sens mon sac
C’est de la forêt, c’est un peu relou, il n y’a pas trop de paysage et on voit la forêt à perte de vue. Vivement le refugeOn fait quand même une pause sympa a une bergerie, ou deux nanas montent à cheval pour faire le gr20 avec un border collie.On continue de marcher dans la forêt, on en a vraiment marre, c’est toujours pareil, c’est long et monotone. On n’en voit pas le boutPendant cette longue descente, Tanguy nous raconte son idée de bouquin, où Julien tue la fille qui abandonne. Ça nous fait passer le tempsA une demi-heure de l’arrivée, on croise un Julien-bis qui chante de l’opéra à tue-tête tout en randonnant. Insupportable
On arrive enfin à Vizavona, ville de rencontre du gr20
Effectivement, c’est la ville où l’on s'arrête (ou on commence) quand on ne fait que la moitié du gr20
Du coup, on peut enfin dire aux gens qui arrivent du train : "Alors vous commencez ? "
On arrive au camping, accueilli comme des trous de bal par un vieux qui en avait marre de la vie
C’est marqué qu’il accepte la CB, mais en fait non parce qu’il n’a pas envie
Il nous file deux places de tentes et voilà
Du coup on se promet avec anais de ne rien lui acheter, même si on est en galère
Heureusement y a une pizzeria en face donc on y va, et on se régale
Anais et Claire les deux médecins s’arrêtent ici aussi
Anais arrête car elle doit rentrer, et Claire prend le train pour Corte pour aller retirer des sous parce qu’elle n’en a plus
Je lui demande en même temps si elle peut prendre du savon d’Alep parce qu’on en a plus
En fait c’est pas qu’on n’en a plus, c’est que je l’ai perdu
En fait, c’est pas que je l’ai perdu, c’est que je l’ai oublié hier sur le lavabo
Je l’ai cherché toute la journée en vain
Aujourd’hui Anaïs m indique qu’elle s est lavé les mains toute la journée hier avec, sans savoir à qui c’était. Du coup, il est au refuge d’avant, mais je ne retourne pas le chercher
Tant pis
Demain matin première étape du nord
Apparemment, il pleut cette nuit et demain matin. Sorti à 6h du mat en poncho, ça fait rêver
Pour l’instant, cet aprèm repos, on va aller expliquer au nouveaux arrivant qu’ils vont galérer. Ça va nous faire du bien
Et après on va aller manger au resto et prendre notre 7 ème Pietra
Plus que 9