Maxime me conduit à la gare ferroviaire d’Arles à 7h du matin (un grand merci à mon chéri qui m’accompagne dans ce début d’aventure, qui est pour moi très important).
Me voilà dans mon premier train, puis dans un second et pour finir dans un bus.
Le trajet me paraît relativement rapide. Les premières sensations d’être seule se passent plutôt bien, je suis très à l’aise et tape facilement la causette à mes voisins.
Arrivée à 12h15 au Puy.
L’excitation de monter voir la cathédrale m’en fait oublier la faim. Je me dirige donc directement à la cathédrale, au cœur historique de la ville. Me voilà plonger dans l’ambiance du chemin de compostelle : de nombreux pèlerins, des personnes me saluant et me souhaitant un bon chemin, des locaux m’indiquant sans que je le demande où se trouvent les lieux d’accueil des pèlerins.Je me décide quand même à faire une halte dans une brasserie locale pour casser la croûte.
Je poursuis ma visite l’après midi par le jardin d’H.Vinay avec une petite session méditation et par la statue de Notre Dame de France. Sur le retour, je m’arrête dans quelques boutiques pour mes derniers équipements plus « locaux » : la coquille, la credanciale (passeport du pèlerin), un écusson souvenir puis une petite bombe anti punaise de lit (traversant de nombreux gîtes, j’essaye de prendre quelques précautions …).
17h : je me rends au « Camino » qui organise un pot de bienvenue aux nouveaux pèlerins. Les rencontres sont immédiates. Autour de citronnades à la verveine, nous sommes 5 voyageurs solitaires à nous rencontrer et discuter de l’aventure qui nous attend.
Parmi lesquels, une québécoise partageant le même gîte que moi pour la nuit, avec qui nous nous rendons par la suite dans notre demeure pour la nuit. Je m’arrête au passage faire quelques courses pour le soir. Durant le dîner, je fais la connaissance des hospitaliers, très accueillants et bienveillants.