On prend un petit déjeuner-repas dans un nouveau restaurant. Tellement minuscule qu'on se demande si c'est bien là : il y a quatre tables de 2, une vieille dame à l'entrée, et la cuisine au fond. Tout ça dans l'espace restreint d'un kebab français. Mais pourquoi pas : il y a les certificats TripAdvisor affichés fièrement et on est rassurés de croiser un couple d'européens tatoués en repartir l'air satisfait. Ce "restaurant" est spécialisé dans un seul plat : le Masala Dosai. Il s'agit d'une crêpe pliée en deux (qui a l'épaisseur ici d'un pancake), cachant un mélange de petits légumes et oignons, et accompagnée d'un chutney à la noix de coco. Tout ça bien chaud, à manger avec les doigts. Bon.
Avant d'aller dîner, on passe par l'hôtel. Nous avons pris la pluie après le marché, comme pour bien nous rappeler que c'est la Mousson et Adrien voudrait se changer. On en profite pour faire le test du fil de soie : on coupe un fil de l'étole et on le brûle au briquet. Si ça crame, noircit et que ça sent le brûlé, c'est que c'est de la soie. Si ça se recroqueville en petite boule dure, c'est que c'est du synthétique. Je vous laisse deviner le résultat. On dîne dans un petit restaurant de quartier, à une rue de l'hôtel. Deuxième repas sans couverts de la journée et de nouveau succulent. On se régale pour 3€ à deux. Sur le chemin du retour, les gens nous saluent, on voit qu'ils sont étonnés et fiers de trouver des européens dans ce quartier assez populaire. Une nouvelle journée qui finit bien.