Nous sortons de la Guest House à 11.30, le temps d'aller dans le centre de la ville pour petit déjeuner/manger.
Ooty n'est pas une ville où il y a des choses à voir, nous y sommes venus pour le petit train. J'y reviendrai plus tard. Il s'agit en fait d'une station de vacances dans la montagne, pour les indiens qui ont trop chaud et qui veulent un peu de fraîcheur.
Il n'y a donc que peu de choix de logements et de restaurants, et tout est passablement cher pour l'Inde. Le restaurant dans lequel nous arrivons à midi est vide et plutôt européanisé. Un peu lisse et impersonnel. C'est en réalité le restaurant annexe d'un hôtel et la carte ne nous met pas l'eau à la bouche comme dans les boui-bouis précédent. Le repas qui nous est servi est néanmoins très bon, même si un peu cher. Nous repartons avec la molle motivation d'aller voir le jardin botanique, quand la pluie se met à tomber. Nous n'avons pas besoin de plus pour nous décourager et nous rentrons à la maison d'hôte. En fait, nous sommes un peu fatigués, et le temps gris avec les 15 degrés de la journée nous déplaît. En plus, le tuk-tuk qui nous ramène est rustre, conduit par à-coups et klaxonne comme un fada toutes les dix secondes. On n'aime pas trop Ooty. On rentre se reposer, Adrien fait une sieste et moi je trafique. Apres quelques temps on ressort, avec la motivation d'aller à la poste acheter des timbres. Ca nous fera marcher. On se promène, on passe dans les ruelles, pas dans les grosses rues passantes avec les voitures et finalement on se dit que la ville n'est pas si mal. Quand c'est calme, qu'il ne pleut pas et que ça sent pas si mauvais, ça va. Les murs sont colorés et le paysage est quand même très joli à découvrir. Arrivés à la poste, il est 17.30. C'est fermé depuis trente minutes, et demain c'est le jour de fermeture de la semaine. Bon. Comme dirait Adrien, "on a fait white cabbage". On n'aime pas trop Ooty. On repart dans l'idée d'aller jeter un œil au commerce équitable recommandé dans le guide, tant qu'à faire. On a vérifié, on est dans les horaires. On tente d'y aller à pieds, mais après trente minutes on prend un tuk-tuk qui nous fait monter la dernière côte jusqu'au magasin. Les produits sont intéressants et les prix pas trop élevés. On prend quelques petites choses par-ci par-là, comme pour contrer le mauvais sort de la journée: on aura au moins fait quelque chose ! On rentre ensuite tranquillement pour le dîner à la maison d'hôte, au chaud. On ne ressort pas parce que demain, on doit être à 8.00 au guichet de la gare locale, pour prendre 2 places dans le fameux petit train de l'après-midi, qui traverse en 3h30 les Nilgiris Mountains et la forêt, en nous amenant à notre prochaine halte : Coimbatore.
