Seyðisfjörður, petit village niché au creux d’un fjord magnifique, où accoste chaque semaine le ferry qui relie l’Islande à la Norvège. C’est surtout le lieu où se déroule l’une des scènes cultes de La vie rêvée de Walter Mitty, celle où Walter Mitty (Ben Stiller) descend la route en longboard !
Le village est charmant, il se déroule autour d’un lac. Le panorama est merveilleux depuis le haut de la route.
N.B. Le guide Michelin nous avait conseillé de monter sur les hauteurs pour atteindre Skalanes et observer (encore) les oiseaux. Il s’agissait de monter une piste en gravier, et de s’arrêter juste avant une rivière infranchissable sans 4x4, puis de marcher une heure. Selon le tenancier de l’auberge locale, la montée de la piste en Polo (notre fidèle destrier de location) ne poserait aucun problème. Au final, on a rebroussé chemin avant la rivière, la piste étant bien trop défoncée pour nos petites roues. Après plusieurs mésaventures de cet acabit, un petit conseil : quand les Islandais vous disent qu’une piste ne pose aucun problème en petite voiture, méfiez-vous...
À Bakkagerði, au nord de Seyðisfjörður, se trouve une petite presqu'île où viennent nicher de nombreux oiseaux, dont des macareux moines entre avril et août. Une petite hutte d’observation est facilement accessible, mais l’entrée est payante. Il vaut mieux apporter ses jumelles pour pouvoir observer les oiseaux dans de bonnes conditions. La route est longue mais la vue vaut le coup.
Après avoir observé un long moment les macareux allant et venant entre l’eau et leurs nids-terriers, nous avons pris le pari osé de pique-niquer juste à côté du promontoire. Bilan : des dizaines d’oiseaux en vol plané juste au-dessus de nos sandwichs, et zéro accident !
Où la faune islandaise se dévoile sans qu’on lui demande rien (ou presque).
Acte I : les moutons
Acte II : les rennes
Depuis que nous sommes arrivés dans les fjords de l'Est, tous les dépliants touristiques nous promettent que nous allons apercevoir des rennes sauvages. Depuis quelques jours, nous cherchons les rennes sur tous les bords de route, nous pensons renne, nous parlons renne, nous rêvons renne, il n'y en a plus que pour les rennes. Nous pensions repartir bredouille, mais par un heureux hasard, alors que nous avions cessé de les chercher, voilà que nous apercevons au loin un troupeau de 9 (neuf !) allègres cervidés aux imposantes ramures. [On se rend compte à ce moment-là que les rennes sont plutôt beiges et pas bruns, peut-être pour ça qu'on ne les avait pas trouvés avant...]
Voilà pour ces points forts de l’est ! On en repart heureux d’avoir croisé tant d’animaux fabuleux et d’avoir pu profiter du soleil pendant quelques jours...