On arrive en fin de journée mais en nous rendant à notre hébergement, on comprend pourquoi cette ville est si incontournable. Les maisons de style colonial ont toutes des couleurs différentes. Plusieurs églises sont concentrées dans le quartier historique avec un magnifique parc. Tout invite à se promener au hasard dans la ville.
Notre hôtel faisant des free walking tours, nous décidons d'y participer. Le guide arpente avec nous la ville en ponctuant la visite d'information sur la ville ou sur la culture du pays. On monte tout en haut de l'Iglesia de La Merced où nous avons un panorama 360 autour de la cloche. On en profite pour demander au guide de bonnes adresses de bouffe !
On finit au marché avec un baho encore excellent puis l'après-midi, on se rend au musée du chocolat. Pas forcément très interessant étant donné les visites de fabriques précédemment mais on apprend toujours une info ou deux. De plus, Agathe en profite pour acheter un délicieux brownie et apercoit un alphabet de la langue des signes locale. C'est une carte postale d'un restau employant des sourds. On sait où on mange ce soir !
Rendez-vous au café de las sonrisas (café des sourires) pour manger notre diner. On échange avec le directeur (entendant) et c'est en fait un projet d'insertion pour personnes sourdes ou atteintes de handicap. Ceux qui ne sont pas employés au café tissent des hamacs ou autre. Il nous apprend donc à tisser en attendant que nos plats soient prêts. Une bonne fin de journée accompagnée de repas à la crème. La perfection !
Aujourd'hui, nous nous rendons à la lagune mais pour pouvoir s'y baigner. Après un bus qui nous dépose à 8 km de lagune, nous commençons à marcher mais, à peine plus d'un quart d'heure après, on nous prend en stop jusqu'à l'avant-dernier des hôtels (cher +++) qui fait point d'accès à la lagune. On se dirige donc vers le dernier et là c'est beaucoup plus raisonnable. On est seuls puis d'autres personnes arrivent mais l'endroit est quasi désert. On profite du lieu. L'eau est chaude et ses couleurs magnifiques. Il y a seulement quelques poissons blancs mais Agathe s'amuse dans l'eau pendant des heures. Après un déjeuner et quelques heures de farniente, nous décidons qu'il est temps de rentrer. Après à nouveau quelques minutes de marches, nous arrivons à nous faire prendre en stop et heureusement car on comptait sur les bus et le dernier est déjà passé.
On finira la journée en goûtant une autre spécialité culinaire : l’Indio Viejo. C'est pas vraiment bon ni vraiment mauvais. Le baho restera la bonne surprise culinaire du Nicaragua.
Agathe ayant bien cramé la veille (les indices UV ne sont pas les mêmes et on s'est fait avoir comme des écrevisses), on reste tranquillement à l'hôtel où on alterne lecture, blog, piscine, billard et babyfoot (Benjamin est aussi ravi car il a aussi bien cuit).