My time in french polynesia wouldn't be the same without my dear travelmate Pauline. We went into thrilling adventures, sharing stories and discoveries. Such journey around Moorea brought us closer, whilst we climbed Mt Mou'a Puta (the hole in the rock), went throught the valley, had special tahitian lunch (Ma'ha) at the tropical garden, spend our lazy time in Temae and Tipaniers beaches, went kayaking around the motu, snorkling in the lagoon, swam with black thins sharks and stingrays, stayed over in families, and went to unforgettable diving experiences. Nothing would have been the same without our great partnership
’Ua roa te tau tō’u tī’aira’a ’ia ’oe
’Ua roa te tau tō’u mihira’a ’ia ’oe
Te vai muhu noa ra, auē
E here ’āpī ānei tā ’oe e tauahi ra ?
’Auē, ’ua tae paha te taime
Nō te huri i te ’api tahito
’Ua mōrohi tō hōhoa iā’u
Hōhoa iā’u
"Dans le chenal de Tahiti à Moorea, la mer est belle. Cette dernière fait partie de l'horizon familier; elle appartient à notre environnement et à notre vie de tous les jours. Nous la rejoignons pour profiter de l'un de ses plus beaux mouillages. Nous passons la pointe Aroa de Moorea et ses cocotiers. Les poissons volants qui s'élancent hors de l'eau, sur plusieurs dizaines de mètres, nous servent d'escorte. Sur bâbord, le Tahitian Princess, un paquebot que l'on voit souvent dans les eaux polynésiennes, sort majestueusement de la baie de Cook. Sur tribord, un cargo rouge venant de Papeete, le Taporo, fait une route plus au nord et s'éloigne petit à petit.
Le ciel s'embrase de rouge, de rose et d'orange. Moorea et ses sommets provocants barrent l'horizon derrière nous. Les nuages prennent des teintes à couper le souffle. J'admire le mont Mouaroa de Moorea, qui, telle une gigantesque dent de requin enchâssée au fond de la baie d'Opunohu, se dresse dans un ciel d'un rouge vif arrogant. La silhouette de ces îles est toujours surprenante. Images irréelles, dessin d'un enfant qui aurait exagéré la découpe acérée des sommets. Vues de loin, quand on ne distingue pas leur belle couverture végétale, leurs fleurs, leurs cocotiers et leurs rivages formés de lagon accueillants, ces îles peuvent paraître inhospitalières, voire agressives, particulièrement lorsque, comme en ce moment, silhouettes sombres et massives, elles se détachent brutalement sur un ciel de sang."
Jean-Pierre Bonnefoy, Polynesia