La journée commence par la visite des trois cascades de la vallée de Faarumai. Depuis la route côtière, il faut s'enfoncer dans la vallée jusqu'à arriver au parking.
Sur place, peu de voiture, peu de monde. Nous sommes quasiment seuls aux pieds de hautes crêtes verdoyantes. Depuis le parking on aperçoit la première cascade qui semble proche. En effet en 5 minutes de marche on se retrouve à côté.
Nous retournons sur nos pas pour trouver le chemin vers les deux autres cascades. Pas de chance la route est barré par un panneau "accès déconseillé".
.On y était allé il y a 4 ans et on se souvient que le trajet n'était pas très long... On prend donc le gauche et on enjambe la chaîne, à nos risques et périls!
Le chemin ne semble pas fermé depuis longtemps car le sentier est encore parfaitement tracé, la nature ne l'a pas encore envahit. Nous croisons cependant des pancartes qui parlent de chute de pierre. Nous avançons prudemment, mais avançons tout de même.
Après 10 minutes de marche légèrement montante nous arrivons au pied des deux autres cascades.
Arrivé face aux deux cascades suivantes, le chemin s’arrête net. Dans nos souvenir une passerelle en bois permettait de nous approcher des deux cascades. En observant mieux, on remarque dans le lit du ruisseau suivant la cascade du béton armé qui était surement les pieds de l'ancien pont. On retrouver également des restes de pancartes cachés dans des plantes.
Mr Gnougnoux s'aventure tout de même le long des rochers du ruisseau pour aller voir la troisième chute d'eau de plus près.
De retour au parking, nous reprenons la voiture, rejoignons la route de ceinture et allons au trou du souffleur situé à quelques centaines de mètres de là. Un parking nous y attend. L'attraction est totalement aménagée. Les alentours du trou sont bétonnés, un chemin de ronde a été crée le long de la falaise, surplombant la grotte dans laquelle entrent les vagues.
L'après midi, nous assistons aux courses de porteurs de fruits au parc Paofai. La course de porteurs de fruits est un sport traditionnel polynésien (au sens large, c'est à dire le triangle qui rejoint la Nouvelle Zélande, Hawaï et l'Île de Pâques). Nous avons pu distinguer des personnes de Nouvelle Zélande, de Hawaï, des Samoa.
Il s'agit d'une course à pied à effectuer en portant un certain poids en légumes/fruits. Les catégories sont établis en fonction du poids porté. Pour les hommes la catégorie la plus lourde est la catégorie aito (=guerrier) à 50 kg.
Après les courses, et les remises de prix, une troupe de danseurs marquisiens font le show sur l'estrade.
A la fin de leur spectacle, ils invitent les filles à venir danser la danse de l'oiseau encadré par les danseuses. Après les filles, c'est au tour des hommes d'être invité à danser la danse du cochon.
Après les marquisiens c'est au tour d'un samoan de venir faire un spectacle.
Le danseur commence par faire des braises à l'aide de deux bouts de bois. Il utilise ensuite ces braises pour enflammer une bourre de noix de coco. Apparaît alors sur scène un jeune garcon avec deux batons de feu. ils allument les batons à l'aide de la noix de coco enflammée.
Le jeune samoan reste seul sur scène pour faire tourner ses batons dans tous les sens, autour de lui comme dans les airs. Au bout d'un moment, le jeune passe le relais à deux adultes qui continuent le spectacle. Revient ensuite le jeune pour finir le spectacle à trois.
Le spectacle est un peu abrégé par un gros morceau de bois enflammé envoyé droit dans la foule! Heureusement personne n'a été blessé mais à quelques centimètres près c'était le toit en pandanus qui aurait pu s'enflammer ou le visage d'un spectateur... On est pas passé loin d'une catastrophe!
Après ces beaux et long spectacles (gratuits au passage, ils ont été vraiment généreux! ) nous allons boire un petit cocktail au Bora Bora Lounge avant d'aller manger aux roulottes. On découvre d'ailleurs une super roulotte qui fait une excellente cuisine vietnamienne ( Le Tuk Tuk pour ceux qui cherchent une bonne adresse ^^ )