La météo s'annonce bonne pour traverser. Les alizés sont en place alors profitons-en !
C'est vers 11h ce 26 février que nous prenons la mer en direction des Gambiers, après l'inspection administrative si chère aux Galapagosiens (5 officiers en uniformes à bord). Ils ont même photographié l'intérieur des frigos.
Il paraît que certains touristes emportent des bébés iguanes ou leurs oeufs et les mettent au frais (Beurk).
Nous sommes très heureux de prendre la mer après presque 3 semaines au mouillage.
La première partie est le fameux "pot au noir" qui finalement se déroule très bien car le vent est au rendez-vous.
Après 4 jours nous touchons les vents alizés. Ils sont constants en direction et en force et pour les marins c'est le top.
Au fur et à mesure que nous nous éloignons des Galapagos, ils se font de plus en plus rare.
Le dernier nous quittera à plus de 900 milles des côtes grâce au croisement d'un chalutier.
ça devait plus sentir le poisson que chez nous.
Mais qu'est-ce que vous faites toute la journée sur un bateau ?
Petit passage en revue de nos activités.
Au début de la traversée, on prend le rythme : sommeil, repas, navigation, maintenance du bateau, lecture, jeux, apéros. D'autant plus que les 4 premiers jours, même sans avoir le mal de mer, on est vaseux. Ces jours là se résument à manger, dormir, naviguer et on a l'impression à la tombée de la nuit d'avoir eu une journée de dingue.
Ensuite la vie en mer est bien rythmée mais pas routinière. Car la météo et l'état de la mer ne sont jamais les mêmes et ce sont elles qui dictent nos conditions de vie et la priorités dans nos activités.
Et parmi nos activités préférées, regarder les dauphins qui jouent à l'avant du bateau.
Commentaires
Bref on ne s'ennuie pas !
A l'heure où j'écris ces lignes nous sommes à 120 milles nautiques de l'arrivée. Il me tarde de découvrir ces lagons polynésiens que l'on nous vante tant.
Mais cette traversée va rester pour moi une période privilégiée dans ce tour du monde. J'ai apprivoisé l'immensité de l'océan, gagné en autonomie pour les manœuvres à la voile.
Désormais je sais que l'océan Pacifique porte bien son nom.
