Une semaine à Belgrade pour reprendre ses esprits et s'acclimater au dépaysement.
Les musées sont ouverts, une aubaine, Les cafés aussi pour grignoter en terrasse. Mon point de chute est parfait pour se ressourcer après une année difficile.
L'arrivée à l'aéroport (Nikola Tesla). Pas de transport en commun pour se rendre à Belgrade (enfin, je n'ai pas pu élucider🤔). Les chauffeurs de taxi vous attendent (dans tout les sens du terme). Assise sur mon sac, j'avais le temps. Forte du précepte "Le temps c'est de l'argent", J'ai pu negocier le prix qu'une jeune Serbe, attendant un taxi réservé d'avance, m'avait suggère (j'aurais pu partager la course avec elle mais elle partait à 2h de Belgrade, je suis souple dans mon organisation, mais pas à ce point). En 10mn j'ai gagné 10 euros.
Poser son bagage, enfiler une petite jupe et se sentir plus légère, partir le nez au vent pour voir de quoi le monde est fait font partie des plaisirs du voyage... manger aussi.
Partir dans le dédale des rues sans aucun repère, monter dans un tram (n'importe lequel, ils se ressemblent tous, il n'y a que les numéros qui changent). Descendre où bon vous semble. Une petite guinguette en bordure d'un parc m'a effectivement donné prétexte pour sauter du tram quelques arrêts plus loin.
La jeunesse se bousculait pour passer commande. Je ne bousculais personne, j'étais perplexe. La liste des plats etait rédigée en Serbe. La solution miracle ? Car il s'agit bien d'un miracle, se tourner vers le voisin le plus proche et poser la bonne question " Do you speak english?". C'était la meilleure façon de rencontrer Dimitrije et Jelena qui m'ont, sans délai, embarquée dans leur voiture pour me faire découvrir leur ville. Comme me le dira Dimitrije par la suite : "you were at the right place at the right moment", ce qui n'a pas toujours été le cas dans ma vie.
