Français :
Après le passage de la
frontière, côté Vietnamien, la route est vraiment mauvaise, c’est plus un
chemin qu’une route. Nous arrivons à midi à Dien Bien Phu, qui nous surprend
par sa taille. C’est une ville bien développée avec pas mal de magasins ;
cela nous change des villages du nord du Laos. Le régime politique est aussi bien affiché, à la place des guirlandes de Noël, ce sont ici la faucille et le marteau !
English:
After we cross the border, the road on
Vietnamese side is really in bad condition, it’s more a path than a road. We
arrived at 12 pm in Dien Bien Phu. It is a big city, which surprise us. It is a
well-developed city with quite a lot of shops; so different than the northern
Loa villages. The political regime is clear too, instead of Christmas tinsels, there are hammer and sickle.
Français :
Après avoir mangé et trouvé un hôtel, nous allons au musée de la victoire de Dien Bien Phu, qui retrace la vie du général Vo Nguyen Giap. Ce dernier n’a jamais fait d’études militaires et a commencé en dirigeant seulement 34 soldats, pourtant c’est à sa tête que les Viêt-Cong vaincront les Français (guerre d’Indochine) et les Américains (guerre du Vietnam). De plus, on trouve un déroulé de la bataille de Dien Bien Phu, ainsi que plusieurs objets datant de l’époque, dont le fameux vélo Peugeot qui servit aux Vietnamiens à ravitailler l’armée de libération (certains portaient plus de 300 kg de matériel et de nourriture avec un seul vélo).
English:
After finding a hotel and having lunch, we went
to the victory museum of Dien Bien Phu, which explains the life of General Vo
Nguyen Giap. This guy had never studied military strategy and his army was only
34 soldiers at the beginning, however he defeated the French army (Indochinese
war) and US army (Vietnamese war). In addition, the museum shows explanations
about the Dien Bien Phu battle. You can even see some objects from this period;
for example, we saw the famous Peugeot bicycle which was used to transport food
and material during the war (some Vietnamese carried more than 300 kg of goods
with only one bike).
Français :
Dès que nous avons traversé la frontière, nous avons senti le changement de culture entre le Laos et le Vietnam : les vietnamiens sont beaucoup plus extravertis, ils parlent fort et sont parfois sans gêne. Alors qu’on ne comprend pas le Vietnamien, les gens nous « crient » quand même dessus pour nous expliquer où aller ou que faire…C’est un peu déroutant, mais en même temps, les gens sont plus curieux et il est plus facile d’avoir des échanges. Par exemple, lors de notre visite du musée, 3 gamins d’une dizaine d’années nous ont suivis pendant 2h, alternant leur jeu avec des questions du type : comment t’appelles tu ?, quel âge as-tu ? est-ce que c’est ta femme ? est-ce que vous avez des enfants ?... On a eu droit à tout, dans un très bon anglais pour leur âge ! Ensuite une jeune fille de 17 ans qui voulait exercer son anglais nous a rejoint pendant le visite. 2 jours plus tard, un vietnamien a même tiré les poils de Julien dans le bus pour faire une blague sur sa pilosité ! Probablement personne ne se serait permis cela en Thaïlande ou au Laos.
English:
As soon as we crossed the border, we felt the
change of culture between Lao and Vietnam: Vietnamese are more extrovert, they
speak loudly and are shameless. Even if we don’t understand Vietnamese
language, people “shout” on us to explain where we have to go or what we have
to do. It’s quite surprising, but on another hand, they are more curious and
it’s easier to exchange. For example, when we were at the museum, 3 kids, only
10 years old, followed us for 2 hours, playing around us and asking questions
like what’s your name? How old are you? Is she your wife? Do you have
babies?... They asked everything, in a surprisingly good English according to
their age. Then a 17-year-old girl came to practice her English with us. 2 days
later, a man in a bus pull Julien’s leg hairs to tease him about his hairiness.
Probably nobody would dare to do this in Laos or Thailand.