Français :
Nous arrivons à Bac Ha samedi vers 13h30. Le trajet en bus était assez fou : celui-ci sert autant au transport de passagers que de marchandises, à tel point que les gens s’assoient où ils peuvent lorsqu’ils montent, souvent sur les sacs de riz entassés dans l’allée centrale. Heureusement nous étions au départ et avons pu avoir un siège. Un employé de la compagnie de bus est là pour organiser tout ça. Et bien sûr, il est possible de monter ou de descendre du bus où l’on veut (il n’y a pas d’arrêt, sauf dans les grandes villes).
English:
We arrived in Bac Ha on Saturday around 1:30 pm. The bus journey was quite crazy: the bus is used to carry goods as much as to transport people. So people have to seat where they can when they drop in the bus, often on the rice bags put in the middle alley. One guy from the bus company is in the bus to organize where the goods should be put and where the people can sit. And of course, you can drop in or out the bus where you want along the road (no station, except in big cities).
Français :
A l’exception de son impressionnant marché le dimanche matin, Bac Ha est une ville endormie le reste du temps. Nous avons eu le plaisir de faire une belle balade à pied jusqu’au village de Ban Pho, en passant de rizières vallonnées en cultures de maïs grimpant sur les collines. Sur notre chemin, nous avons croisé des Hmong fleuris et des Tay. Ils portent tous la tenue traditionnelle mais aspirent légitimement à améliorer leurs conditions de vie grâce aux commodités modernes. Ils sont, pour la plupart, équipés de petites motos servant généralement à transporter toutes sortes de chargement : cochon entier fraichement tué ou vivant, cage contenant des poulets ou autre animal, plants de maïs (à tel point que vu de derrière on ne peut même plus voir le conducteur) … Certains utilisent des motoculteurs dans les champs mais pas tous : les buffles sont toujours mis à contribution.
English :
Except the Sunday market, Bac Ha is a sleeping
town the rest of the week. We had a pleasure to walk until Ban Pho village, where
there are rice fields in the valleys and corn cultures on the mountains. We saw
people from Tay and Flower Hmong ethnic groups on the way. They wear
traditional clothes but legitimately
they want to improve their living conditions thanks to the modern facilities.
Most of them have small motorbikes, that they use to carry any kind of stuffs:
whole pig just killed or alive, cage with chicken or other animals, corn plants (so that from the back, you cannot see anymore the driver on the motorbike) … Some of
them use small tractors
in the fields and buffalo are still used.
Français :
Dimanche 17 juillet, jour de marché ! Dès le petit matin, il fait déjà très chaud. On peut voir défiler dans la rue de notre hôtel un cortège de buffles destinés à être vendus. Le marché est désordonné mais animé et coloré, on ne sait pas où regarder tellement il y a « d’étals » et d’ethnies aux couleurs différentes (Fula, Tay, Dzao noirs, Hmong Fleuris, …). Ici, il n’y a pas d’emplacements. Chaque vendeur se trouve une place et utilise une ombrelle pour protéger ses produits du soleil. Il faut donc slalomer, se faufiler et se baisser pour pouvoir progresser dans le marché.
Les locaux comptent sur le dimanche matin pour faire leur plus grosse vente de la semaine. C’est aussi le moment pour se retrouver, manger ensemble et échanger les dernières nouvelles ! Les négociations vont bon train ! Par exemple, le prix d’une orchidée se discute pendant de longues minutes créant un attroupement d’une petite quinzaine d’hommes. Les chiots sont inspectés sous toutes les coutures (l’état de la mâchoire, la qualité de la peau, …). Ames sensibles s’obtenir, les chiots ne sont pas considérés comme des animaux de compagnie ici !
Suite à une initiative australo-nipponne, la culture du pavot (graine qui sert à faire l’opium) a été remplacée par la production de prunes, dont toutes sortes de variétés sont vendues sur le marché. Il y a également beaucoup de fruits, de légumes, de racines et tout un tas d’épices et d’herbes.
Définitivement nous ne regrettons pas d’avoir adapté notre programme pour être ici un dimanche, merci à Amélux pour ce bon conseil !!
English :
Sunday 17 July, it’s market day! Even in early morning, the weather is really warm. We can see in our hotel’s street a “herd” of buffalo which are going to be sold. The market is not very organized but animated and colorful, we don’t know where we have to see as there are many stands and ethnics groups with a lot of different colors (Fula, Tay, Black Dzao, Flower Hmong, …). Here they are not locations, each dealer finds a space and uses an umbrella to protect his products form the sun. Thus we need to slalom, weave in and out and bend down to go ahead.
For local people, this market is THE opportunity to do the best deal of the week. It’s also the moment to see each other, eat together and speak about news. Bargaining is going on: for example, orchid price can be discussed several minutes and more than 10 men gathered to have a look. Baby dogs are looked carefully (head, skin quality, …); Here they are not considered like domestic animals, not for the faint-hearted!
Following an Australian Japanese initiative, poppy culture was replaced with plumps’ culture in 80's and many kinds are sold here. There are also a lot of fruits, vegetables, roots and different kinds of herbs and spices.
We definitively do not regret the fact that we
adapt our plan to be here a Sunday, thanks Amélux for the good tip!!
Français :
Nous sommes surpris de découvrir que la canelle est en fait de l'écorce d'arbre. Ils vendent des bouts d'écorce à râper soit-même ici.
En cas de maladies, certaines ethnies essaient d’abord de chasser les mauvais esprits, notamment à l’aide de plantes médicinales ; si cela persiste, alors les médicaments ou l’hôpital viennent en dernier recourt !
English:
We are surprised to learn that cinnamon comes from trees' bark. Here they sell pieces of bark ready to grate.
In
case of diseases, some ethnic groups try first to frighten the bad spirits,
using medicinal herbs; then if the problem is not solved, then hospital or
drugs came in last chance!
Français :
Cela rappelle à Julien le marché aux veaux dans la ville de ses grands-parents.
English:
It reminds to Julien the calves market in his grand-parents’ town.
Français :
Après le marché, nous avons encore une fois pris un bus bondé pour aller à Ha Giang (plus à l’est) où une boucle de 4 jours en moto nous attend. Le bus était tellement plein que nous avons passés une bonne partie du trajet à partager chacun un strapontin avec un Vietnamien, au milieu de l’allée centrale, pas très confortable. Il faut dire qu’ils ne refusent personne dans les bus, tout le monde monte et on voit après où/si chacun peut s’assoir.
English:
After the market, we took again a crowded bus to
go to Ha Giang (more in the east), where a 4-day-tour in motorbike waits for
us. The bus was so crowded that each of us had to share a seat with a
Vietnamese guy for few hours, not so comfortable. The reason is that they allow
everybody to drop in and see after where/if people can sit (or not).