Mompox, ça se mérite : 6h pour y aller, 7h pour en sortir. Mais c'est le prix à payer pour un vrai havre de paix et de tranquillité.
Samedi 25 août 2018
Nous disons une deuxième fois au revoir à Cartagena. Cette
fois-ci, c’est dans un village plutôt reculé mais non moins sympathique que
nous nous rendons : Mompox. Le bus de 7h30 du matin nous dépose à 13h30 (à
l’heure, incroyable !) dans cette magnifique ville de 44 000
habitants.
On s’y sent tout de suite bien : un havre de paix le
long d’un fleuve qui coule tranquillement. Le routard nous avait prévenu :
pas grand-chose à faire dans cette ville paisible. Ca tombe bien, c’est
exactement ce qu’on veut faire : pas grand-chose ! On se demande même
parfois où peuvent bien se cacher les 44 000 habitants de cette ville,
tant les rues sont peu peuplées.
On recommence aussi à faire attention à nos dépenses :
les différentes excursions de la semaine passée nous ont pas mal bouffé le
budget. Le soir, c’est donc petite salade tomate-feta, et pas plus. Après pour
être honnêtes, il fait tellement chaud que ça nous coupe l’appétit !
On visite gentillement la ville le matin : les façades
des maisons sont belles, et on se plaît beaucoup à marcher dans le (petit)
centre historique. L’église Santa Barbara (construite en 1613, tout de même), située tout juste à côté de notre auberge,
nous plaît beaucoup, tout comme les quais le long du fleuve !
En un peu moins de 2 heures, on y fait le tour. Tout juste
le temps pour nous de prendre quelques photos et vidéos des lieux. L’ambiance,
encore une fois, est vraiment agréable et reposante, et on comprend mieux
pourquoi Mompox est recommandée par le Routard… Seul inconvénient, pour ceux qui
n’ont pas suffisamment de temps en Colombie : les heures de transport pour
s’y rendre. 6 heures depuis Cartagena, 7 heures depuis Barichara (notre
prochaine destination). Ca fait un sacré détour malgré tout.
Détour qu'on ne regrettera cependant absolument pas. Une bonne manière de se ressourcer.
