Aujourd’hui est un grand jour, ou du moins un jour que l’on attendait depuis longtemps : nous nous envolons vers la Colombie ! Après les quelques formalités administratives (pour la première fois depuis notre départ, la femme du check-in nous demande si nous avons nos billets de départ de la Colombie… Ouf, on avait prévu le coup - voir plus loin), on passe au duty-free ! Et là, qu’est-ce qu’on voit pas, toute belle toute propre : une GoPro qui trône, et qui, en plus du prix avantageux détaxé, profite d’une réduction qui la fait passer à 243€ soit… 4€ de moins que le tarot remboursé par l’assurance !
Autant vous dire qu’on n’hésite pas et qu’on l’achète, d’autant plus qu’on avait vu le même modèle à Quito pour 500€ ! Coralie en profite aussi pour se racheter un smartphone, son ancien n’ayant malheureusement pas daigné se rallumer… Bref on arrive dans de bonnes dispositions en Colombie !
1h15 de vol plus tard, on arrive sur le sol colombien. On met bien 1h à passer la douane et à récupérer nos valises, puis c’est l’attente : 4h avant notre prochain vol, qui doit nous emmener sur la côte carribéenne, à Cartagena de los indias. L’arrivée se fait assez tardive (22h), on pose nos valises, mange un bout, et sortons profiter de l'ambiance caribéenne. Première impression : on n'est pas déçus !
A celles et ceux qui lisent ce blog et qui auraient dans l'idée de faire un tour du monde (ou du moins, un tour avec beaucoup de pays à visiter), petite astuce qui peut s'avérer très utile.
Les compagnies aériennes (ou moins souvent, les douaniers) peuvent exiger auprès de leur client un billet de retour/continuation, qui prouve que vous comptez bien sortir du pays dans lequel vous vous rendez. C'est donc ce qu'il nous est arrivé pour aller à Bogota : l'hôtesse de la compagnie voulait s'assurer que nous avions des billets de continuation, à savoir qui prouvaient que nous comptions sortir de Colombie. Par chance, nous en avions (c'est le cas de le dire haha).
2 principales astuces pour éviter ce genre de désagrément :
Il faut savoir que si vous n'avez pas de billet de retour ou de continuation, la personne de la compagnie peut vous imposer d'en acheter un. C'est en effet la compagnie aérienne qui est tenue de vous rapatrier si la douane du pays de destination ne vous accepte pas pour motif que vous n'avez pas de preuve que vous ne restez pas dans le pays (phrase longue, on espère se faire comprendre).
On vous conseille d'aller faire un tour sur les sites suivant qui expliquent sûrement mieux que nous ce petit tour de passe-passe :
On commence à visiter ! Déjà charmés par notre (courte) marche de la veille dans la nuit, Cartagène se révèle aussi belle que nous l’attendions : les rues sont bordées de tout un tas de maisons coloniales, toutes de couleur différente, et le tout agrémenté de parcs ombragés à l’ambiance très calme. Bon faut se faire à la chaleur : après 2 semaines en demi-teinte en Equateur, la température ici est plutôt écrasante, donnée qu’il faut compiler avec l’humidité ambiante.
Comme nous ne sommes pas toujours à réfléchir très logiquement, après quelques visites de rues et d’églises, nous décidons de nous rendre au castillo San Felipe de Barajas, un peu en extérieur de la ville. Nous arrivons là-bas sur les coups de 13h, la chaleur est accablante, et le lieu sans presque aucune zone d’ombre… Malin ! La visite initialement prévue pour 45 minutes, durera finalement une petite heure et demie. En effet, très intéressant tour de ce bastion de l’armée espagnole, construit en 1630, et en grande partie grâce auquel l'armée a réussi a repousser l'invasion anglaise qui a en particulier repoussé les anglais en 1741 au bout d’une bataille sanglante. On y visite aussi les nombreux tunnels, creusés afin de mieux rallier les différents points du fort. Depuis le sommet, on apprécie également la vue sur la ville, assez sympa à admirer.
En rentrant du fort, on fait un petit tour dans le quartier Getsemani, situé légèrement en périphérie du centre-ville. D’ici, on y rejoint la place de l’Horloge, qui constitue le début des remparts qui encerclent la ville. C’est d’ailleurs sur ceux-ci que l’on profitera d’une bière bien fraîche en fin d’après-midi, afin de profiter d’un timide coucher de soleil. Et pour le soir, c’est petit rooftop en ville, où l’on apprécie déjà l’ambiance locale : musique de partout, beaucoup de gens qui dansent, et surtout beaucoup de buena onda ! On se sent rapidement bien !