La république de Cuba, principal archipel des Grandes Antilles, mesure 1250 km de long (entre le cap San Antonio et le cap Maisí) pour 200 km dans sa plus grande largeur. Elle est située dans la Mer des Caraïbes. En comptant l'île de la Jeunesse, au sud de la grande île, et les quelque 1600 îlots et cayos qui font partie de l'archipel, Cuba a une superficie de 110 992 km². Le nord de l'île est baigné par l'océan Atlantique dans sa partie orientale et par le Golfe du Mexique qui le prolonge vers l'ouest après le Détroit de Floride tandis que le sud de l'île est baigné par la Mer des Caraïbes. Les Bahamas "flottent" à 140 km environ, Haïti à 80 km à l'est, la Jamaïque à 140 km au sud, et Key West, en Floride, à 148 km au nord. Les Etats-Unis sont donc de bien proches voisins... Quant au Mexique, il est à 200 km de là à l'ouest du Cap San Antonio, au niveau de Cancun.
Le paysage cubain est une longue succession de plaines fertiles entrecoupées de quelques chaînes de montagnes. La principale est la Sierra Maestra, qui longe la côte sud de l'île. Elle est dominée par le Pico Turquino, le sommet le plus élevé de Cuba (1972 m d'altitude). Dans la province de Sancti Spíritus, les montagnes majestueuses de l'Escambray descendent doucement dans la plaine sur le flanc nord, et tombent abruptement dans les Caraïbes coté sud.
Il est préférable de profiter de la saison sèche de novembre à mai, avec des températures agréables (27° en moyenne). Si l'on veut une température agréable tout en évitant la chaleur, mars est le meilleur mois avec des températures qui varient dans la journée entre 17° et 30°. L'été est plus chaud, humide (averses courtes mais violentes) et le ciel encombré de nuages. Dans la journée, les températures varient entre 23° et 32°. Il vaut mieux éviter la fin de l'été et le début de l'automne où se manifestent souvent de violents ouragans.
Levée à 7h du matin et direction l'aéroport en voiture. Arrivée à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 11h30 pour rejoindre le comptoir de Look voyage afin d'obtenir la fameuse carte touristique. Cette carte est obligatoire pour pouvoir quitter Cuba sans problèmes ! Embarquement dans l'avion.
Au niveau place dans l'Airbus A330 j’ai été très bien servie avec le siège qui se trouve au niveau d’une sortie de secours mais légèrement en retrait (aucune gêne des personnes qui attendent pour les toilettes et aucun siège devant moi donc pas de problème pour étendre ses jambes). Au programme : plusieurs films et un repas… Voilà un vol qui s’annonce long !!! Après avoir survolé l'Irlande et le Canada, l'avion a ensuite longé la côte est des Etats Unis en direction de Cuba.
Après 10 longues heures de vol, l'avion atterri enfin à l'Aeropuerto "Juan Gualberto Gómez" à quelques kms de Varadero. A peine sortie de l'avion, je débouche dans un endroit où un fonctionnaire épluche à la loupe et en silence mes papiers. Il numérise mes empreintes digitales de mon index et me prend en photo. Je récupère enfin ma valise préalablement reniflée par un chien et m'aperçois qu'il y a une haie d'honneur à la sortie de l'avion avec un couloir de militaires armés !
Cuba marque une différence de 5 heures avec la France : quand il est 18H00 en France, il est 13H00 à Cuba, quelque soit la saison.
Arrivés à Varadero par 25° à 21 heures (locales), mon groupe est accueilli par notre guide et notre chauffeur, fonctionnaires de notre réceptif, Cubanacan, société d'Etat. Sortie de l'aéroport, un bus charge enfin nos bagages et amène le charter complet vers l'hôtel Velasco à Matanzas.
Lorsque l'on prend un taxi, il est préférable d'en prendre un à plaque bleu donc officiel car ceux à plaque jaune sont sans compteur et roulent sans assurance!
Dès le premier pas pour sortir de l’aéroport, on est dans le bain ! Dans le bain de vapeur pour être exact. Subitement le t-shirt colle à la peau et on se dit que le type qui a laissé ouverte la porte du four n’est pas très sérieux. Bienvenue sous les tropiques. Par la fenêtre du taxi qui roule jusqu’à Matanzas, le décor défile et raconte par bribes la révolution, le socialisme, la pauvreté, l’histoire coloniale et aussi l’Amérique. Des Cadillac, Chevrolet, Oldmobile … importées dans les années 40 et 50 rendent encore service grâce au dévouement de leurs propriétaires qui les bichonnent comme les reliques les plus sacrées. Dans les rues, ce qui frappe le plus, c'est le peu de trafic, le vide dans les rues, le réseau routier secondaire en très mauvais état (parfois des pistes uniquement praticables par 4x4) et l’absence d’éclairage. Peu de voitures. Les rues semblent comme abandonnées. C’est sans doute cela qui fait que beaucoup de voyageurs ont l’impression d’un retour vers le passé. Cuba, l’île où le temps c’est arrêté. Cette impression est en plus renforcée par la présence des fameuses voitures américaines des années 50.