Nous quittons Sanur au petit matin afin de choper un speed boat qui doit nous mener à Lembongan, notre deuxième île indonésienne. Cette fois-ci, pas de problème de transport : l’embarcadère se situe à 5 minutes à pied de l’hôtel. Coralie a la très bonne idée de prendre un cachet contre le mal de mer car, même si l’on a que 30 minutes de traversée, ça tangue vraiment pas mal là-dedans !
A notre arrivée, nous partageons un bemo (transport collectif local) avec des français qui nous dépose devant notre hôtel. Et là, attention ! Nous vous avions prévenu que, l’Indonésie étant notre dernière destination sud-asiatique, on avait un peu craqué niveau logement. Et bien on n’est clairement, clairement pas déçu : un endroit composé d’une dizaine de bungalow en bois, un jardin vert comme pas possible, 2 piscines, et une satisfaction entière. Les photos parleront mieux que quelconque descriptif. Nous sommes super content, et profitons des lieux pour y passer l’après-midi, à alterner entre transat et piscine. Ah oui, et le tout pour la modique somme de 35€ la nuit pour 2. Nous qui étions partis avec comme objectif de nous autoriser une petite folie, on est clairement bien !
Petit réveil pas trop matinal, et nous enfourchons de nouveau un 2 roues pour aller découvrir l’île de Lembogan. Nous commençons notre tour par un coin qui s’annonce pas mal : les Devil’s tears – ou larmes du diable pour les moins anglophones. Il s’agit de petites crevasses formées le long de la côté dans la roche et créées par l’érosion. Le coin est vraiment sympa et, plus que les crevasses en elles-mêmes, ce sont surtout le spectacle qui impressionne : dès qu’une grosse vague se forme, elle vient littéralement se fracasser contre le rivage, ce qui créé des projections d’eau de plusieurs mètres de haut. Assez impressionnant ! Bien évidemment, nous croiserons des petits malins qui voudront s’approcher au plus près pour obtenir la photo parfaite. Ils ont la bonne idée de faire rapidement demi-tour : les projections d’eau peuvent facilement vous entraîner dans la mer, ce qui n’est pas sans risque pour votre vie étant donné la configuration des lieux…
Nous continuons notre route de sorte à découvrir les lieux. On s’arrête une seconde fois à la Gala-Gala Underground House, qui n’est en réalité pas une maison mais une enfilade de galeries creusées 5m sous terre il y a 15 ans. Le résultat est surprenant : sur 500m², des cavités devant lesquelles il faut souvent se baisser pour passer (claustrophobes, s’abstenir). Une fois dedans, nous sommes à la fois surpris mais aussi pas tout à fait rassurés. Après une dizaine de minutes, on en ressort libérés de tout désir…
Enfin, nous reprenons nos scoot’ pour longer la côte Est, depuis laquelle nous apercevons Nusa Cininga, une autre île située juste quelques centaines de mètres à côté de la nôtre. Ici, le peu de profondeur fait que l’eau est carrément turquoise… Très très joli ! Comme le soleil tape pas mal, nous nous rentrons à l’hôtel ("Oh zut !") pour y passer l’après-midi. On y récupère une lessive à la laverie juste à côté, qui nous la rend lavée, repassée, pliée… La première VRAIE lessive depuis notre départ. En fin d’après-midi, nous allons admirer le coucher de soleil au-dessus des Devil’s tears… Le spectacle se passe de commentaires (voir la photo tout là-haut) !
Pas de pont du 1er mai pour nous, c’est une activité snorkelling (masque + tuba) qui nous attend ce lundi (enfin… Qui attend Pierre en l’occurrence). Départ sur les coups de 9h pour rejoindre le Manta Point, qui, comme son nom l’indique, est normalement plein de raies manta. On insiste sur le "normalement" puisque, faute de calme en mer à cause d’une belle houle, on ne verra strictement rien ! Bon si, quelques bancs de poissons, mais on est loin des raies manta de 2 m d’envergure que l’on s’attendait à croiser. La mer est plutôt agitée, ce qui ne rend pas l’expérience des plus agréables… Va falloir se raie-conforter avec les autres spots prévus.
On change donc de coin pour se rendre cette fois-ci à la Coral Bay. Et là, même constat : l’eau remue pas mal, on ne voit pas super bien le fond ce qui nous empêche de réellement profiter de l’endroit. Il faut plonger à 2-3 mètres de profondeur pour vraiment voir le corail qui, c’est vrai, est bien joli. Nous regrettons juste que l’eau soit trouble, ce qui gâche un peu le spectacle. En revanche, rien à redire sur le dernier point : aux larges d’une mer bleue turquoise, nous apercevons tout un tas de poissons tous plus beaux les uns que les autres. Nous nageons au-dessus d’une dizaine mètres de profondeur, et on aperçoit très très bien le fond, ce qui participe au soulagement (repartir sans rien voir, ç’aurait quand même été bien bête).
Après 3 heures de tour, nous retournons à notre point de départ. Pierre revient lessivé, alors que Coralie – qui s’est dorée la pilule toute la matinée – est en pleine forme ! Petite sieste, et on passe l’après-midi à la piscine et à profiter de notre bel hôtel. On regrette pas de ne pas avoir fait le pont… !
Nouvelle location de scooter, cette fois pour aller jeter un coup d’œil à l’île de Nusa Ceningan. Elle juxte celle de Nusa Lembongan (la nôtre), on n’a donc pas trop de mal à la rejoindre. Nous sommes bien contents de traverser le pont reliant les 2 îles sans encombre : un précédent pont s’est effondré à l’automne 2016 faisant plusieurs morts.
Nous effectuons notre premier arrêt au Blue Lagoon, un lagon (!) créé naturellement par l’eau qui est venu s’engouffrer dans la terre. L’eau y est superbe, mais les vagues empêchent en revanche toute tentative de baignade. Nous irons quelques mètres plus loin afin d’atteindre une extrémité de l’île, qui nous offre une vue géniale sur la mer.
Prochain arrêt au Mahana point, un autre point de vue de l’île. Bon l’endroit a été privatisé par un bar… Qu’à cela ne tienne, on s’offre un petit verre ! Par contre, on ne s’offre pas de saut depuis le lieu : bien qu’alléchante, la pirouette s’achète entre 25 000 roupies indonésiennes (1,5€) pour le plus petit, et 50 000 roupies indonésiennes (3€) pour le plus haut… On évite donc, mais le coin n’en reste pas moins superbe !
Comme la faim commence à se faire ressentir, on fait une pause déjeuner sur un restaurant qui donne sur le lagon entre les 2 iles (vous savez, celui dont l’eau est super turquoise – voir la journée du dimanche). Pas si cher que ça, et avec un accès direct à la mer. La petite balançoire et des hammacs installés tout juste en bordure suffisent à notre bonheur… C’est magnifique ! Ils y ont même mis des serpents d’eau, dont l’un que l’on croise et qui fera passer à Coralie l’envie de se baigner.
Le temps de digérer, et nous rentrons à l’hôtel profiter une nouvelle fois de la piscine : entre celui/celle qui fera le plus de longueurs sous l’eau, qui plonge le mieux, et autres jeux d’enfants, on s’amuse comme des petits fous. De vrais gamins !
Pas grand-chose à déclarer. En réalité, il s’agit de notre dernier jour dans notre super hôtel, du coup on en profite un max ! Le personnel, très sympas, nous arrange un coup avec une agence de trekking pour la rando prévue dans 2 jours (beaucoup moins cher que les prix que l’on avait repérés), et c’est donc l’esprit léger – mais un peu chagrin quand même – que nous nous prélassons pour ce qui constitue les ultimes heures dans ce magnifique endroit.
On se fait même offrir un smoothie à la banane en apéro par le staff. Aucun doute, que ce soit pour le cadre ou pour son personnel, cet endroit va nous manquer !