Nous arrivons à Tokyo le soir. Le vol s’est bien passé et nous avons même trouvé qu’il était plutôt confortable pour un voyage aussi long.
On achète un pass pour se rendre en ville par les transports en commun. Notre Airbnb nous a donné rendez-vous dans la rue devant un magasin. Nous n’avons pas l’adresse du lieu mais nous ne sommes pas vraiment inquiets, les japonais ont la réputation d’être des gens fiables. Le seul problème c’est que nous n’avons pas encore notre pocket wifi alors on ne peut pas communiquer avec lui. On lui a envoyé un message à l’aéroport et en 30 secondes mon forfait a été bloqué en crevant le plafond des 50 euros de datas...On trouve l’endroit assez facilement, on attend, il fait froid, on est fatigué mais heureux d’être là et déjà les yeux écarquillés par tout ce qu’on voit autour de nous. Au bout d’un moment on commence quand même à s’impatienter. Il est déjà tard, s’il ne vient pas on dort dehors ;) Je vais essayer de trouver de la wifi quelque part. Pas facile mais je trouve finalement et le temps de lui renvoyer un message il est là. Il s’excuse 2000 fois de nous avoir fait attendre. En fait il n’avait pas compris que nous étions déjà sur place. Ca c’est le vrai problème au Japon, les gens ne parlent pas anglais. Je croyais qu’il parlait anglais d’après nos échanges internet mais en fait il utilisait google traduction... En tout cas il est là c’est le principal. L’appartement est à deux pas et nous le suivons, pressés d’y arriver. On arrive dans un tout petit appart avec 2 chambres privés. Il nous demande d’enlever nos chaussures, ici c’est comme ça partout. Il y a une mini cuisine et une mini SB mais cela nous suffit bien. Dans la chambre deux lits superposés et une clim qui fait aussi chauffage ! Cool :) On prend une photo De mon fils et lui, à sa demande, il nous explique bien tout, s’excuse encore quelques fois et s’en va. On se réchauffe dans la chambre, le reste de l’appart est glacial. Les lits sont bien fermes (genre futon), il va falloir s’habituer. Mais je crois que nous sommes tellement fatigués qu’on dormirait n’importe où.Nous avons un peu potassé le guide pour savoir ce que nous allions visiter. Nous avons mis au programme des musées, des quartiers, du shopping. On se réveille super tôt ce qui nous permettra d’avoir une longue journée car la nuit tombe vite et tôt.
Pour le petit déjeuner on a trouvé un supermarché pas très loin. Les premières courses sont assez cocasses. Pas facile de comprendre ce qui est écrit sur les emballages. On se prend des doriakis aux haricots rouges. C’est bon et ça marche bien pour le matin.
Notre première étape : pocket wifi. Indispensable pour pouvoir se repérer. On doit le récupérer à la poste de Shinjuku. On découvre très vite l’efficacité des japonais. L’histoire est réglé en 5 mn. PAs d’attente, pas de galère, le paquet a tout ce qu’il faut dedans, même l’enveloppe de retour pour le jour du départ.
On a parcouru des kilomètres à pieds et en métro ! On en a pris plein les yeux. On a été charmé de bout en bout par cette ville qui offre des possibilités incroyables, des quartiers très différents les uns des autres, des gens qui viennent te donner ton chemin alors que tu n’as même pas encore sorti ta carte. Et tout ça dans une ville immense et où pourtant tout parait zen. Aucun stress, aucune bousculade, aucun mot plus haut que l’autre. Tout se passe bien. Dans le métro il y a un monde de dingue mais personne ne se touche et encore moins se bouscule. On attend chacun son tour dans l’ordre d’arrivée. Personne ne parle au téléphone dans le métro. C’est calme, ça fait du bien. Et on entend le japonais des hauts-parleurs toute la journée, on ne comprend rien mais c’est pas grave. C’est un autre monde, on est immergé et on se sent bien. En quelques jours, nous sommes déjà conquis.